Frans Imbert-Vier,
CEO d’UBCom
« Par défaut, stocker de la donnée sensible dans le Cloud public ne paraît pas être une bonne idée. Il faut d’une part s’assurer que cet hébergement répondra à des principes de souveraineté essentiels : vérifier que la propriété intellectuelle de ces infrastructures Cloud est bien détenue par un citoyen européen, de même que ses financements. Les contrats d’hébergement doivent être de droit européen et mentionner explicitement que le prestataire s’interdit de répondre à toute sollicitation extraterritoriale. Dès lors, on peut songer à placer une donnée sensible sur une infrastructure pour laquelle on est juridiquement certain d’avoir la maîtrise et la compréhension afin de s’assurer que les données que l’on va placer chez un prestataire Cloud ne feront pas l’objet d’une intelligence économique automatisée. C’est un prérequis juridique indispensable avant même de songer à la protection purement technique de cette donnée. »
