Beaucoup de banques s’en tiennent aux limitations légales car le profilage des clients, le risk scoring et le credit scoring ne sont pas autorisés dans de nombreux pays par exemple. De même, utiliser des IA pour réaliser des placements entièrement automatisés est une pratique intéressante pour un banquier, mais interdite également dans beaucoup de pays. En revanche, il a le droit a priori d’automatiser le conseil avec des “robots advisors”, au moins pour expliquer en amont aux clients les risques encourus sur leurs placements financiers. Autre exemple, le secteur bancaire expérimente prudemment la reconnaissance faciale, afin de lutter contre le blanchiment d’argent notamment, car la législation demande, au Luxembourg notamment, à ce que ces contrôles soient validés par des humains.