Apple est la première entreprise privée, tous secteurs confondus, à atteindre une valorisation théorique de près de 3 000 milliards de dollars en bourse. Le constructeur de l’iPhone était déjà devenu en 2020 la première entreprise valorisée à 2 000 milliards de dollars.
L’action d’Apple, qui a augmenté de plus de 40 % au cours des 12 derniers mois, a frôlé les 183 dollars par action pendant quelques heures en janvier lors du premier jour de cotation de 2022. Résultat, le constructeur de l’iPhone est devenu début janvier la première entreprise privée, tous secteurs confondus, à atteindre une valorisation théorique de près de 3 000 milliards de dollars en bourse. Félicitations à Apple, qui célèbre son 40e anniversaire en France.
Apple avait déjà été la première à franchir le plafond des 2 000 milliards de dollars il y a un an et demi. Son action a ensuite reculé à 179,70 dollars en fin de journée. On trouve désormais quatre Gafam dans le TOP 5 mondial des valorisations boursières les plus élevées : Apple (2990) ; Microsoft (2550) ; Alphabet (1940) et Amazon (1710).
Des plans très optimistes pour 2022…
Cette surperformance survient alors que le constructeur IT californien a présenté des plans très optimistes pour 2022. Comme chaque année, ou presque, il annonce de nouveaux ordinateurs Mac, des écouteurs AirPods en version Pro, mais aussi un nouveau casque de réalité augmentée. Apple a fait rêver les analystes financiers en confirmant son projet d’Apple Car, sans préciser de date de lancement pour ce projet qui traînent dans ses cartons depuis des années.
… portés par des ventes soutenus en 2021
Les AirPods sont devenus l’un des best-sellers d’Apple. Il en aurait vendu près de 90 millions lors de son seul quatrième trimestre de 2021 selon les analystes qui suivent le titre. Apple précise également que les revenus de l’iPhone ont augmenté de 47 % en glissement annuel lors de son dernier trimestre. Malgré la pénurie de composants qui frappe toute l’industrie IT…
Cette surperformance est une bonne nouvelle pour l’industrie IT en général et pour celle des Etats-Unis en particulier, surtout à l’heure du bras de fer commercial sino-américain. Mais doit-on se réjouir de voir que la valorisation d’un seul fabricant de téléphones et de PC surpasse toutes celles, cumulées, d’autres industriels plus utiles au quotidien de milliards d’habitants, dont les laboratoires pharmaceutiques par exemple ?