L'analyse des données statistiques du marché aérien mondial depuis les 30 dernières années contient potentiellement des trésors d'information pour les équipes marketing. Or, jusqu'à présent, l'avionneur ne disposait pas d'un outil capable de traiter des volumes d'informations aussi conséquents. Le principal défi du projet BIO chez Airbus consiste à construire un outil permettant de traiter de très gros volumes de données sans qu'il soit nécessaire de paramétrer à nouveau une grille d'analyse multidimensionnelle (cube) à chaque nouvelle requête analytique. Ne disposant pas de solution adaptée, Airbus s'est tourné vers SQLI qui a préconisé la solution DigDash Enterprise, de SigDash, outil décisionnel basé sur une technologie in-memory computing (mémoire vive) qui permet de créer des tableaux de bord consultables via le web.
Eric Gavoty, VP ventes & marketing de DigDash, explique : « Notre logiciel DigDash Enterprise peut nativement analyser des données structurées et non structurées et gérer des volumes de données très importants (dans ce cas, un traitement de 5 milliards de lignes avec des restitutions quasi instantanées). Cela lui assure une place de premier ordre en tant que logiciel Agile Big Data ou Big Analytics. »
Au-delà des problématiques de stockage, l'import de données massives et surtout l'analyse par le croisement des données importées avec les données internes d'Airbus constituaient un défi important pour les équipes business et SI qui ont opté pour un développement en mode agile. Ces travaux ont été menés via un plateau rassemblant développeurs, architectes informatiques et experts métier pour favoriser l'échange d'informations et tester le produit pendant la phase de développement.
Samuel Picaud, Business Project Leader, et Aurélien Turina , IT Project Leader, en charge du projet BIO, ont réussi leur pari puisqu'en livrant le socle permettant de mettre de l'information à disponibilité des équipes, la plate-forme rentre en phase de production. Nouvellement créés, les Data stewards veillent à la bonne et juste qualification des objets (géographie, comptes, appareils, aéroports…) de l'énorme base de données. Une équipe séparée assure en parallèle la gouvernance du système et décide de ses évolutions.
Et Samuel Picaud de conclure : « Avec le projet BIO nous opérons véritablement notre transformation digitale : nous sommes passés d'un mode push à un mode pull de l'information et nos équipes métier ne sont plus dans l'attente d'un rapport mensuel dans leur boîte de messagerie, mais vont directement chercher l'information dont elles ont besoin. Au regard de nos utilisateurs, cela ressemble encore un peu à de la magie puisque l'outil mis en place leur présente une vision simple malgré l'extrême complexité du back-end. »