Le Cloud s’est installé dans les entreprises françaises. Le Cloud privé reste majoritaire, mais la poussée du Cloud public pour les applications non stratégiques est réelle.
A l’occasion de la Cloud Week 2016, Juniper Networks et PAC ont dévoilé les résultats d’une étude sur l’Usage du Cloud Hybride en France. L’étude menée confirme le constat largement pressenti : le Cloud s’est installé dans les entreprises françaises et modifie en profondeur les modèles d’affaire. L’étude montre que la transformation numérique constitue pour les entreprises françaises interrogées la première raison d’adopter le Cloud, après la réduction des coûts.
Pac note que le Cloud « peut répondre d’une part, aux besoins d’agilité et de mobilité nécessaires à des directions métiers qui veulent s’adapter aux évolutions de leur environnement ; d’autre part, aux besoins et objectifs d’agilité, de qualité et d’efficacité de la direction informatique et de l’IT pour mieux servir les métiers. » Ainsi, pour ¾ des entreprises, le Cloud est un support à la mobilité.
Passer à un environnement Cloud public
Selon le cabinet d’étude, le marché français connaît une adoption grandissante du Cloud privé mais plus encore du Cloud public. Réduction des coûts, et autres types de motivations aujourd’hui liées à la transformation numérique et à l’innovation favorisent cette adoption. Et cela même s’il existe encore des freins, dont toujours ceux liés à la sécurité et à l’intégration avec les systèmes historiques. A moyen terme, 80% des entreprises oseront le Cloud public.
Le Cloud hybride, avec des bénéfices semblables à ceux du Cloud Privé, est en plein développement. 25% des entreprises ont mis en place une « vraie » informatique hybride. Si l’usage du Cloud Hybride se répand, sa mise place est complexe et nécessite de solides partenaires et un outillage adapté.
Le DSI maître d’œuvre
Dans ¾ des entreprises, c’est la DSI qui met en œuvre la stratégie Cloud, dont les sponsors ceux le PDG/Comex, les métiers et la DSI elle-même. Parmi les conclusions de l’étude, on apprend notamment que la DSI a plusieurs moyens à sa disposition pour se repositionner dans l’entreprise. Le plus populaire consiste pour elle à devenir un prestataire de services internes, ou broker de services, et donc d’être davantage considérée comme une entité créatrice de valeur, voire de revenus, grâce à l’instauration de nouvelles relations avec les métiers.