En déployant une plateforme de gestion de la relation client développée pour les professions juridiques, l’intégrateur breton Isatech a pu informatiser les processus et les échanges de 16 barreaux représentant 25 000 avocats.
Si la transformation informatique est devenue un standard, le secteur juridique figure parmi les derniers à avoir franchi le cap. Le cadre strict requis pour gérer les informations sensibles traitées par ces professionnels l’explique en partie.
En déployant un portail web et une plateforme de gestion de la relation client spécifiquement développée pour les professions juridiques, l’intégrateur breton Isatech a pu informatiser les processus et les échanges de 16 barreaux représentant 25 000 avocats. A la clé, l’harmonisation des pratiques, la dématérialisation de l’inscription au barreau et de la déclaration de situation. La taxation d’honoraires et les réclamations déontologiques ont aussi été simplifiées. A venir de nouveaux modules de gestion des permanences et d’attribution des commissions d’office.
Pour pratiquer, un avocat doit être inscrit à un barreau. Cette inscription se faisait auparavant en format papier auprès du Conseil de l’ordre. Grâce à l’installation du portail permettant de dématérialiser les documents et de généraliser la signature électronique, la démarche est désormais à 100% numérisée. En prime, les avocats peuvent suivre l’instruction de leurs demandes et les collaborateurs de l’ordre bénéficient de l’automatisation de tâches manuelles répétitives. Cette digitalisation a permis de générer un annuaire national complet des avocats en exercice et de leurs spécialités, mis à jour automatiquement en continu.
La plateforme xRM a standardisé les processus des 16 barreaux, dont chacun reste autonome. En effet, les règles de calcul de cotisations sont propres à chacun et les données de chaque barreau ne sont pas consultables par les autres. Des spécificités métier qu’Isatech a dû prendre en compte pour le déploiement national. Elle leur fournit aussi un outil de pilotage plus performant pour le décompte des heures de formation par exemple. Grâce à cette solution, d’autres démarches ont pu être simplifiées, telles que la déclaration d’installation, le déménagement ou le changement de statut, les taxations d’honoraires, les réclamations déontologiques, le suivi des litiges et des arbitrages, etc.
« Tout l’intérêt du xRM était d’offrir un portail web qui apporte aux avocats un canal de communication direct et personnel avec l’ordre et facilite leurs relations et leurs obligations. Dans cette dynamique, d’autres modules vont être développés pour gérer les permanences ou vérifier la disponibilité des avocats pouvant être commis d’office », explique Simon Le Bayon, consultant en stratégie digitale d’Isatech.
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