Du 23 au 31 août dernier, IBM faisait sa grand’ messe technologique et produits : les Techsoftware. Occasion pour l’éditeur de rappeler sa stratégie et surtout de parler de l’ensemble de ses gammes : Tivoli, Websphere, Eclipse, Rational, la nouvelle division sécurité. Toutes les thématiques du moment étaient présentées : cloud computing, développement, gouvernance IT, sécurité, environnement web, matériel. Les nombreuses sessions étaient sous orientées produits / technologies, sous selon le type d’industrie.
Plus de 1300 personnes se sont bousculées au siège d’IBM France à Bois Colombe près de Paris. Pas de grandes annonces, ni de démonstrations sensationnelles, les plénières étaient plutôt sages, trop sans doute. La mobilité a été un des crédos de l’événement : comment développer sur mobile le plus efficacement possible, comment prendre en compte l’ensemble des terminaux mobiles, les problématiques de sécurité, ou comment avoir une stratégie cohérente de mobilité, dès maintenant. IBM a tenté de faire parler du Web 3, au-delà du web sémantique. La virtualisation a été largement abordée avec le cloud computing ainsi que le big data. Pour la vision d’avenir : l’informatique cognitive, IBM Watson.
La partie stockage de données a été abordée, particulièrement la première journée : comment gérer de grandes masses d’information, protéger et utiliser les données sensibles, comment disposer d’un service résiliant, quels nouveaux outils d’analyses. Les DSI ont eu largement la parole sur cette partie. Sur la sécurité, un des arguments des responsables sécurités d’IBM : le gérer dès la conception (sécurité by design) ! Il y a encore du chemin à faire pour y arriver.
Désormais l’informatique, l’IT en général, doit aider l’entreprise à générer de la valeur : c’est un impératif business.
Ce côté business généré et soutenu par l’IT a été un des messages martelés par les responsables IBM durant ces journées. Les entreprises doivent se saisir des opportunités et les outils IBM vont vous aider… Si on prend le cas de WebSphere, la division met en exergue la modularité du serveur et de l’environnement, un modèle de développement et de déploiement plus cohérent tout en tirant parti des langages web actuels.
Sur la partie Rational, deux thèmes principaux : impact sur le développeur des technologies et des évolutions actuels et le processus de développement. Les fondamentaux n’ont pas changé : on tente de transformer les exigences en réalité, avec plus ou moins de réussite. L’agilité peut aider à cela même si on ne peut pas en faire de bout en bout. Mais il faut rapprocher le développeur de la production, bref être « DevOps ». Aujourd’hui, la mise en production peut se faire à flux tendu, tous les jours ou presque, les éditeurs et fournisseurs de services en ligne le prouvent. IBM travaille beaucoup sur la question notamment avec Smartcloud continous delivery.
Rational veut aussi travailler en bonne intelligence avec l’open source. L’éditeur veut apporter de la valeur et éviter de faire concurrence à un projet open source qui remplit bien sa mission ou alors rajouter au-dessus de la valeur fonctionnelle.
Pas de roadmap produit, juste la confirmation du soutien actif de Rational à Jazz, Eclipse, à la disponibilité des outils en mode cloud.
Au passage, il était possible de toucher et de mieux comprendre les baies PureFlex intégrant tous les composants matériels et logiciels pour créer son propre datacenter « personnel »…