« Digital Workplace aux couleurs et besoins de l’entreprise contre solution de type impersonnelle. Pour Jamespot, il faut penser “un modèle autrement”, qui n’est pas celui du « même outil pour tous sur toute la planète ».
Déployer dans l’entreprise la solution d’un leader, comme Microsoft ou Google, c’est se passer de souveraineté sur l’outil, soutient Alain Garnier, PDG de Jamespot, un éditeur français qui a développé une Digital Workplace complète. Même interface, même fonctionnement pour tous, l’entreprise n’a pas le choix.
« Notre approche est totalement différente. Nous souhaitons que chaque entreprise reprenne la souveraineté de son système numérique pour construire ce dernier selon ses souhaits, et accéder ainsi à l’autonomie digitale. »
Alain Garnier revendique une approche européenne, « plus culturelle, travaillée et moins passive ». Le dirigeant fait un parallèle avec le monde des voitures. Quand Henry Ford a construit la Ford T, il disait : « Les gens peuvent choisir n’importe quelle couleur pour la Ford T, du moment que c’est noir. » Dans un deuxième temps, on a construit des voitures avec des couleurs différentes. « Nous avons franchi ce palier : nous n’allons pas servir la même Ford T pour tous, mais un système adaptable, sans développement spécifique ». Solution basique de type impersonnel contre maison digitale personnalisée – autre comparaison : les entreprises sont de plus en plus séduites, se réjouit Alain Garnier. C’est tout le Comex qui s’investit, indique s’il souhaite une solution plutôt top down, temps réel ou documentaire…
Une solution adaptée au contexte de l’entreprise
Fondé en 2005 à Montreuil, Jamespot a d’abord lancé un réseau social d’entreprise, OpenAgora, puis une solution Intranet, Fast Intranet. Il a étendu sa gamme à l’automne 2021 avec WeDoc, application d’édition collaborative en ligne, et l’outil de réunion Diapazone tout début 2022. La Digital Workplace qu’il propose fonctionne comme un jeu de Lego, qui permet un aménagement intérieur de l’espace digital de l’entreprise, pour que chacun accède aux documents, informations, news, etc. agencés selon la culture et les besoins de l’organisation. « En outre, nous travaillons le design, pour que la solution soit belle et pas simplement productive ». L’expérience utilisateur est entièrement personnalisée. « Les salariés voient ce que le Comex a souhaité construire et non pas ce que l’éditeur a voulu. » L’entreprise cliente ou les partenaires de Jamespot deviennent autonomes grâce au système de paramétrage de la suite collaborative, dans une logique no-code : ses différents objets sont placés sur la page souhaitée, sur une application ou un site web. L’éditeur, simple à manipuler, est composé de blocs et de grilles.
Donner de la valeur
Vous ne verrez pas écrit “Jamespot” une seule fois sur la solution. La marque ne se met pas en avant : « nous donnons plus de valeur à nos clients », ce qui a pour conséquence de susciter chez les collaborateurs de l’adhérence, de l’empathie, de l’appartenance culturelle. De grandes organisations ne s’y sont pas trompées. La Cnam a ainsi reconstruit intégralement son système d’information, avec une Digital Workplace, un Intranet et un RSE pour ses 80 000 utilisateurs. Chaque département a des accès personnalisés aux informations nationales et locales, ou encore aux outils qui correspondent à son métier avec des pages adaptées.
L’entreprise devient résiliente
A côté des systèmes classiques leaders, déployer en parallèle la suite collaborative de Jamespot permet d’assurer l’indépendance de l’organisation. Que le premier ne fonctionne plus, qu’elle qu’en soit la raison, et l’organisation pourra s’appuyer sur le second. « On apporte de la sécurité juridique, avec le RGPD en Europe, de la flexibilité pour s’adapter, de la souveraineté d’usage et de la résilience », synthétise Alain Garnier. L’adage « ne mettez pas tous vos œufs dans le même panier » est d’actualité !