Selon une étude de Cisco révèle, 34 % des français auraient moins confiance en leur entreprises en matière de cybersécurité depuis l’avènement du télétravail.
Cela est plutôt paradoxal alors que 60 % des employés français admettent contourner au moins une fois par mois les systèmes de sécurité de leur entreprise pour accomplir leur travail. En outre, deux employés sur dix utilisent le même mot de passe pour plusieurs comptes et applications, mettant ainsi en danger le réseau et les appareils de son entreprise. Seuls 9,85 % déclarent utiliser un gestionnaire de mots de passe sécurisé pour leurs applications et services en ligne.
La sensibilisation ne fonctionne pas toujours
La cybersécurité ne semble pas une priorité pour les salariés français, ils ne la considèrent même pas comme de leur responsabilité, bien que 7 entreprises françaises sur 10 aient menée une campagne de sensibilisation liée à la cybersécurité à l’ensemble de ses salariés en 2021. Seuls 26 % des Français sondés connaissent les solutions d’authentification unique utilisées dans leur entreprise pour accéder à une série de plateformes et d’applications sans avoir à se connecter à chaque fois. En outre, un tiers seulement utilise l’authentification multifactorielle pour accéder au réseau de leur entreprise.
“Avec l’avènement du travail hybride qui est voué à perdurer, les employés travaillent de plus en plus dans des environnements non contrôlés, en utilisant des réseaux publics et privés et de multiples appareils. Lorsqu’ils ne savent pas comment se protéger ni protéger le réseau de leur entreprise contre une attaque, c’est toute l’entreprise qui peut être assiégée. Les entreprises doivent dorénavant se concentrer à la fois sur la sensibilisation des employés, pour rendre leurs communications plus sûres et plus sécurisées, et sur le choix de technologies de sécurité intégrées pour maximiser la protection contre les menaces “, selon Lothar Renner, EMEAR Managing Director Security Sales and Engineering, Cisco. Presque la moitié (47 %) des personnes sondées seraient prêtes à adopter la technologie de reconnaissance faciale contre 65 % pour la reconnaissance digitale.