Nouveau venu au salon Documation, Recital, une startup créée en 2017, y lançait son module de capture documentaire qui profite d’une “deep technology”.
Frédéric Allary, son directeur général, a expliqué à Solutions Numériques que ce module fonctionne sur des documents structurés et non structurés, mais, surtout, obtient un taux de reconaissance élevé avec de seuls entraînements légers. Ainsi, avec une dizaine de documents, il s’élève déjà à 80 %. Cette offre SaaS (ou en private Cloud) est donc ultrarapide, y compris pour des extractions complexes : tableaux, lecture de factures ou de comptes de résultats dans des rapports financiers… La solution coche la case de l’Intelligent Document Processing. Le directeur général estime avoir deux ans d’avance sur la concurrence…
Ce module, qui comprend 100 langues, s’ajoute à celui de catégorisation pour automatiser le traitement des flux des mails et documents ainsi qu’à celui de recherche dans les bases documentaires.
La société investit massivement dans la R&D et contribue au développement de l’état de l’art dans le domaine du traitement du langage naturel avec des publications scientifiques. Sur ses 25 collaborateurs, elle compte 6 Ph.D. et 3 doctorants en IA. Parmi ses clients : AG2R La Mondiale ou encore le Crédit Agricole.
Elle s’adresse à trois types d’utilisateurs : les back, front et middle office qui doivent extraire des données en masse dans des flux de documents, les éditeurs de logiciels intégrant des fonctionnalités de capture, enfin les intégrateurs et consultants cherchant à construire des workflows complets intégrant des fonctionnalités de capture.
