Le géant de la signature électronique ne se contente pas de fournir aux entreprises des outils modernes de contractualisation, il leur donne aussi les moyens de réduire les risques de litiges.
Les vertus de la signature électronique
sont nombreuses. Les entreprises qui l’ont adoptée ne regrettent ni la rapidité avec laquelle elles signent désormais tout document à distance ni les mesures de protection qui sécurisent l’échange d’informations sensibles et permettent de respecter le cadre réglementaire. Elles n’abandonneraient pas non plus les leviers de croissance dont la signature électronique se fait le relai dans une économie désormais numérique. Pour les PME comme pour les grandes entreprises, la crise sanitaire a confirmé que l’usage de l’e-signature demeurait le moyen de maintenir des activités essentielles, tout en générant de larges économies de papier et de coûts postaux. Sans parler de l’effet d’accélération des ventes et des transactions dans des parcours clients repensés.
Si aujourd’hui tous les secteurs tirent parti de ces bénéfices, ceux de la finance, de l’immobilier et du juridique exploitent plus largement que les autres la signature électronique.
L’IA au service de la gestion de contrats
La gestion de grands volumes de documents contractuels les pousse à s’appuyer sur des solutions extrêmement performantes. « Pour identifier les clauses litigieuses des contrats, la compréhension du contenu est essentielle. Le recours à l’intelligence artificielle est un avantage pour identifier ces clauses, qu’elles correspondent à des contrats déjà passés ou à venir », explique Frédéric Brousse, Vice President Enterprise Sales chez DocuSign. L’entreprise, qui a racheté il y a 2 ans Seal Software, une société spécialisée dans le traitement des contrats par l’IA, s’appuie sur cette expertise pour optimiser les processus de contractualisation, et plus généralement pour faciliter la gestion du cycle de vie des documents. Car la signature est une étape médiane située entre la négociation en amont et la conservation lorsque les accords sont passés. Avec son outil de CLM (cycle de vie des contrats), DocuSign digitalise tous les traitements à partir de sa plate-forme Agreement Cloud. Avant la signature, la génération automatique du contrat et l’authentification des signataires. Puis après la signature l’activation de flux de travail dans des outils tiers et la conservation sécurisée de l’original (avec la possibilité de passer par un archiveur tiers comme Arkhinéo).
350 connecteurs et une conformité eIDAS
L’automatisation articule ces étapes avec d’autant plus de fluidité que près de 350 connecteurs et API sont disponibles pour intégrer les différents outils et systèmes d’information du marché. L’offre s’adapte en outre à tous les terminaux. Par exemple, l’envoi des documents à signer s’effectue si nécessaire par SMS. « Les services DocuSign ne s’arrêtent jamais, notre système est disponible 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, notamment pour les entreprises qui commercent en ligne », ajoute Frédéric Brousse. La conformité eIDAS avec ses 3 niveaux de signature simple, avancée et qualifiée est un autre point fort du numéro un mondial de la signature électronique. Certifié régulièrement par l’Anssi, DocuSign dispose en France de ses propres datacenters et d’un pôle important de R&D. « Nous possédons un bassin d’expertise très fort dans les domaines de la sécurité et l’intelligence artificielle en France. Nos dernières pistes de réflexion portent sur le quantum computing et son impact sur la confidentialité, la protection des données et le scellement des accords », souligne Frédéric Brousse.