Fin du secret de polichinelle et fin de la volonté de Steve Jobs “Je ne veux pas de tablette 7 pouces !”. Comme on s'y attendait, Apple a présenté son iPad mini, dont l'écran fait 7,9 pouces en diagonale. Sans doute histoire d'éviter que Steve Jobs ne se retourne dans sa tombe. Selon Apple, ce presque pouce supplémentaire change tout (comprendre : par rapport aux tablettes concurrentes) en ce qui concerne la navigation sur Internet.
Cet iPad mini embarque un “vieux” processeur, l'A5 qui est le processeur de l'iPad 2. Le système d'exploitation est iOS 6. Son écran 7,9 pouces propose une résolution 1024×768 pixels, sans technologie Rétina. Il est doté d'un appareil photo 5 megapixels. L'autonomie est de 10 heures. L'iPad mini ne fait que 7 millimètres d'épaisseur et il pèse moitié moins lourd que le nouvel iPad. Il est possible de le tenir d'une seule main (pour ceux qui ont quand même de grandes mains 🙂 Toutes les applications iPad et iPad 2 seront compatibles avec cet iPad mini qui sera commercialisé en France le 2 novembre.
Les observateurs accueillent cet iPad mini de façon assez mitigée. Tout le monde s'accorde sur la qualité de son design, mais tout le monde est aussi unanime à dire qu'avec cet appareil, Apple faut du neuf avec du vieux. L'iPad mini est reconnu comme sympa, mais pas révolutionnaire. Avec cet appareil Apple ne surprend pas, n'innove pas, et c'est ce qui lui est reproché.
Lui est également reproché son prix. Alors qu'un tablette 7 pouces Nexus de Google coûte 199 euros, le modèle de base de l'iPad mini, avec la Wi-Fi et 16 Go de capacité est à 339 euros. Le prix va jusqu'à 674 euros pour le modèle 64 Go, Wi-Fi, 3G et 4G. 4G qui ne devrait pas être compatible en France, comme pour l'iPhone 5.
