Avec la sortie d’Ubunu 12.10, Canonical pose un nouveau morceau de sa stratégique système. Si le marché n’est pas l’ordinateur grand public (l’éditeur reste plutôt sur le développeur, l’influenceur, le geek), l’entreprise est une cible importante, avec l’édition serveur. Plusieurs nouveautés sont mises en avant : l’intégration des applications web directement dans Unity, la notification. Le cloud et les services en ligne sont des enjeux importants pour Canonical, notamment avec Ubuntu Cloud qui est désormais présent sur Ubuntu, iOS, Android, Windows. Il faut dire que les services de stockages, partage de fichiers en ligne se multiplient et désormais, c’est une fonction par défaut dans les systèmes.
La partie serveur est très importante. Pour Canonical, Ubuntu est le système le plus utilisé et présent pour déployer du cloud. Server 12.10 mise plus que jamais sur OpenStack et la version Essex. Outil de référence pour monter des clouds public ou privé. D’autre part, l’éditeur l’intègre aussi sur la 12.04. Surtout, OpenStack vient avec plusieurs outils complémentaires pour l’administration, le provisioning. Pour autant l’éditeur n’oublie pas son offre « MaaS » qui est en fait du cloud privé et de l’infrastructure. Avec le support des serveurs x86 et ARM ! Mais Canonical n’a pas prétention à proposer lui-même un IaaS ou un PaaS public comme Windows Azure, Amazon EC2. Les processeurs ARM ont un avenir prometteur sur les desktop et les serveurs, les premières machines serveurs ARM commencent à apparaître.
Autre segment que Ubuntu voudrait s’y insérer : la mobilité. Une version mobile d’Ubuntu sera prochainement proposée. Objectifs : proposer une approche commune entre les différents écrans, avoir une interface commune (Unity). Pour le moment, le projet est en gestation. Mais le défi est immense car iOS et Android dominent très largement. Microsoft veut rattraper partiellement son retard, Mozilla prépare son propre système mobile.