Ce palmarès des 100 premiers éditeurs de logiciels européens publié par Truffle Capital, a été réalisé par le CXP en collaboration avec la firme d’analystes IDC. Les résultats de l’étude prouvent que le dynamisme du secteur n'est pas vraiment mis à mal par la conjoncture économique.
Le classement et le détail des chiffres sont consultables sur le site www.truffle100.com. En voici les principales conclusions:
- Le cumul des chiffres d'affaires 2011 en vente de logiciels et services des 100 premiers éditeurs européens atteint 37,2 milliards d'euros, enregistrant une croissance de presque 20% par rapport à l'année précédente, ce qui, dans le climat économique difficile que connaît l'Europe, est digne d'être souligné.
- 60% des éditeurs du Truffle 100 ont généré plus de 100 millions d'euros dans la vente de logiciels et de services associés.
- La profitabilité moyenne est également en hausse, les profits nets cumulés passant de 5,8 milliards d’euros à 6,6 milliards en un an, mais, sans surprise, ce sont les plus gros acteurs qui enregistrent les meilleurs taux de rentabilité.
- La concentration de ce marché continue son évolution, 76% du chiffre d'affaires du Truffle étant générés par les 25 premiers du classement.
- Les investissements en R&D enregistrent une forte croissance de plus de 28%, passant de 4,4 milliards en 2010 à 5,7 milliards d'euros en 2011, ce qui se traduit par une hausse de 7% des postes dédiés à la recherche et au développement.
- 61 firmes sur 100 sont cotées en Bourse.
- En 2011, les éditeurs Français représentent 10,9% du chiffre d’affaires total du Truffle 100 avec 17 éditeurs (comparé à 18 précédemment), toujours en 3ème position. L’Allemagne est toujours en tête (48,8% avec 15 sociétés) et le Royaume-Uni en deuxième position (14,8% avec 22 éditeurs).
« Cette dernière édition du Truffle 100 Europe, la septième, souligne une industrie du logiciel toujours dynamique malgré le contexte économique difficile avec une augmentation des emplois qualifiés en R&D ce qui renforce les emplois locaux à valeurs ajoutées : les fournisseurs de logiciels Européens emploient 60 000 développeurs, programmateurs et ingénieurs, bien plus qu'il y a 6 ans avec une hausse de 60%,la majorité d'entre eux travaillent en Europe et ne sont pas sous une menace à court terme de délocalisation. Ils accentuent et renforcent l'innovation avec un investissement annuel de 5,7 milliards d'euros ce qui représente une hausse de 71% en 6 ans et un engagement clair et indiscutable pour la croissance et l'optimisme étant donné que cet investissement représente 86% de leurs bénéfices
Oui, les fournisseurs de logiciels sont uniques, atypiques et contribuent de façon résolue au redressement Européen et à son expansion : ils créent des emplois pour les nouvelles générations, accroissent la productivité et sont essentiels à la croissance économique !
Non, ils ne sont pas soutenus comme ils devraient l'être par les gouvernements qui se distinguent par une absence totale de priorité à une coordination de politique industrielle pour renforcer l'industrie du logiciel en Europe qui devrait être la première au monde si on se fie aux résultats commerciaux et aux PIB mais qui se retrouve loin derrière celle des Etats-Unis.
Ils ne sont pas entendus lorsqu'ils réclament une mise en œuvre effective de mesures comme le Small Business Act (qui a un impact budgétaire positif and qui ne coute rien aux gouvernements), allègements fiscaux pour le R&D ou incitations fiscales pour le Capital Risque.
Néanmoins, malgré le climat économique difficile que nous traversons, les entrepreneurs de l'industrie restent optimistes puisqu'ils envisagent de continuer leurs investissements dans les hommes et la R&D et prévoient une croissance entre 5 et 15% en 2013 ! », indique Bernard-Louis Roques, Directeur Général et co-fondateur de TRUFFLE CAPITAL.
« Regardons autour de nous. La situation économique française n'est certes pas florissante, mais pas pire qu'ailleurs en Europe. Nous pouvons nous enorgueillir d'être le troisième pays européen en termes de R&D, avec un montant cumulé de nos investissements dans le logiciel qui est très proche de celui du Royaume-Uni. Restons confiants : l'industrie française du logiciel est dynamique, solide, génératrice d'emplois, innovante. Il faut continuer de croire en elle. » souligne Laurent Calot, Président du directoire du groupe CXP.
