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Les 3 grandes tendances numériques à l’horizon 2022 selon Brice Faure, DG France d’Anaplan

Alors que les entreprises s’efforcent de devenir plus résilientes et compétitives en 2022, elles doivent évaluer leur capacité à concilier les demandes et les conditions locales, comme la disponibilité des talents ou des biens, avec les dépendances mondiales, comme les contraintes de la supply chain, afin de toujours pouvoir répondre aux besoins des clients.

 

L’adoption du Cloud computing alimentera les entreprises locales

Le Cloud sera le fer de lance de cette transition et aidera les entreprises à mieux comprendre les besoins et les comportements des entreprises et des clients dans les différentes zones géographiques, tout en tenant compte des nuances locales et des exigences en matière d’hébergement des données. À partir de là, les entreprises peuvent exploiter de nouveaux ces données dans le Cloud pour prendre des décisions stratégiques favorisant une organisation plus “locale”. En outre, grâce à une capacité accrue et à une infrastructure mondiale sécurisée et flexible par nature, les entreprises britanniques présentes dans le monde entier peuvent exploiter le Cloud pour simplifier leurs opérations et connecter de manière transparente leurs données, leur personnel et leurs processus aux informations sur le marché et les clients dans le monde entier.

L’adoption du Cloud est essentielle pour les entreprises qui souhaitent s’implanter sur de nouveaux marchés à l’échelle locale et mondiale, s’adresser à une clientèle internationale ou fonctionner avec souplesse malgré une main-d’œuvre dispersée.

Les soft skills seront essentielles pour le leadership

Dans l’évaluation des dirigeants d’entreprise, les soft skills ont souvent été mises de côté ou considérées comme secondaires. Mais alors que nous entamons une troisième année à l’ère de la pandémie, elles occuperont désormais le devant de la scène dans la guerre des talents. La transparence, la confiance, l’inclusion et la collaboration seront essentielles pour établir et maintenir une culture d’entreprise forte dans un environnement où les travailleurs ne seront peut-être pas en mesure de rencontrer ou d’interagir avec leurs collègues, leurs managers ou les dirigeants de l’entreprise en personne.

Les employés comparent à juste titre leurs propres valeurs fondamentales à celles de leur employeur et feront de plus en plus de la culture le premier critère de décision lorsqu’ils décideront de l’orientation de leur carrière. Les dirigeants doivent transmettre leur culture et veiller à ce qu’elle s’aligne sur les désirs et les besoins de leurs employés, et pas seulement sur leurs résultats financiers. Il incombera aux dirigeants et aux responsables du personnel de veiller à ce que les employés se sentent écoutés, qu’ils soient épanouis et qu’ils disposent des outils et des encouragements nécessaires pour donner le meilleur d’eux-mêmes au travail chaque jour. 

Les entreprises françaises vont connaître une profonde transformation

Au début de la pandémie, de nombreuses entreprises ont mis à l’arrêt d’importants projets de transformation, et bon nombre d’entre eux n’ont toujours pas été lancés. Les investissements informatiques liés à la pandémie se sont largement concentrés sur les sprints numériques ; les programmes qui pouvaient être rapidement mis en place pour permettre le travail à distance, par exemple, ou d’autres projets qui ont conduit à des changements de surface, au mieux. Cependant, comme nous l’avons vu au cours des deux dernières années, la réussite d’une entreprise exige d’être capable d’innover rapidement, d’apporter de nouvelles idées sur le marché avant la concurrence, et de naviguer dans la volatilité avec peu de perturbations tout en maintenant la productivité des employés.

Les dépenses informatiques devraient augmenter de 4,7 % l’année prochaine, selon Gartner, mais pour la plupart des entreprises, cela ne suffira pas pour être compétitives ou retenir les meilleurs talents. Les programmes numériques à court terme ne suffisent pas à combler ce fossé et les projets de transformation de plus grande envergure doivent être réévalués et redéfinis en termes de priorités afin que les entreprises puissent être compétitives sur le plan stratégique, performantes et résilientes pour l’avenir. Cela signifie qu’il faut passer d’une approche défensive à une approche offensive avec des projets de transformation complets visant la performance et la croissance à long terme.