Le CNRS, l’Université de Lorraine, Inria et Wallix, éditeur de logiciels de cybersécurité, allient leurs compétences pour renforcer la lutte contre les malwares et créent un laboratoire commun, Cybermallix.
L’objectif est de concevoir et de développer des solutions de cybersécurité prédictive, basées sur l’intelligence artificielle, afin de renforcer la détection de logiciels malveillants.
« Nous poursuivons une politique constante de développement de laboratoires communs de recherche avec les entreprises de toute taille, grands groupes mais aussi PME et ETI, comme le confirment les plus de 200 laboratoires communs déjà existant. Ce nouveau laboratoire commun va travailler sur la cybersécurité, sujet essentiel pour l’industrie française, et plus sur l’utilisation de l’IA en ce domaine » a expliqué dans un communiqué Antoine Petit, PDG du CNRS. Jean-Noël de Galzain, PDG de Wallix, est persuadé que « seule l’intelligence artificielle permet en effet d’offrir un niveau de sécurité maximal ». «
Wallix et le laboratoire lorrain de recherche, qui a engrangé une collection de 30 millions de malwares, comptent développer des technologies d’intelligence artificielle intégrées directement dans deux solutions proposées par l’entreprise spécialiste de la cybersécurité (Bastion et BestSafe) pour sécuriser des comptes et des postes de travail.
Les scientifiques du CNRS, d’Inria, de l’Université de Lorraine et les ingénieurs de Wallix effectueront également des travaux de recherche sur les questions de sécurité des objets connectés, en particulier des véhicules autonomes, est-il précisé dans le communiqué.