Michel Van Den Berghe, président du futur Campus Cyber de Paris La Défense, multiplie cet automne les accords avec les Conseil régionaux pour les aider à créer leurs Campus Cyber Territorial. La cybersécurité est devenu l’un des enjeux forts des régions, au même titre que le Très haut débit (THD).
A l’occasion de l’European Cyber Week, Loïg Chesnais-Girard, président de la région Bretagne et Michel Van Den Berghe, président du Campus Cyber, ont annoncé mi-novembre 2021 que la Bretagne serait la première région candidate pour la création d’un Campus Cyber Territorial. Elle entre donc de fait au capital du premier Campus Cyber national basé à Paris La Défense. Suite à la multiplication des cyberattaques contre les collectivités, les organismes publics ou les PME basées en région, la cybersécurité est devenu l’un des enjeux forts des régions, au même titre que le Très haut débit (THD).
Une semaine après, Michel Van Den Berghe signait également avec Christelle Morancais, présidente du Conseil régional des Pays de la Loire (en photo), l’entrée de sa région au capital du Campus Cyber. D’après une étude réalisée dans cette région, « 48% des entreprises ligériennes disent avoir été confrontées à une situation de cyberattaque : accompagner et sensibiliser les acteurs économiques de la Région face à ces menaces est une priorité », selon Constance Nebbula, vice-présidente du Conseil régional des Pays de la Loire.
D’autres régions sont également candidates
D’autres régions sont également candidates, dont Auvergne Rhône Alpes, qui devrait également ratifier un tel accord en décembre avec la direction du Campus Cyber, dont la version parisienne ouvrira ses portes au début 2022. Un second site pour le campus Île-de-France devrait ouvrir en 2024 dans les Yvelines sur 22.000 m² de bureaux répartis sur un campus de 17 hectares.
La dimension européenne du projet Campus Cyber sera mise en avant
Michel Van Den Berghe avait précisé fin octobre, à l’occasion de l’assemblée générale extraordinaire du Campus Cyber, qu’il avait mis en place le processus de labellisation de “campus cyber territoriaux” au sein des régions françaises. Il a aussi indiqué que la dimension européenne du projet Campus Cyber sera mise en avant dès 2022, lorsque la France prendra la présidence tournante l’UE.
Fondée par Atos, Beijaflore, CapGemini, Cesin, Epita, Gatewatcher, Orange Cyberdéfense et Wavestone, la SAS de ce Campus Cyber est soutenue par l’Etat qui en détient 49 %. Une soixantaine d’entreprises, principalement françaises (Alstom, EDF, Sanofi, Thales, Total, etc.) ont également rejoint la structure.