47 groupes concernés
American Airlines, Ford, J.B. Hunt et des collectivités comme le départmeent de santé de l’Indiana (qui a fait un communiqué le 17 août) ou encore les transports publics de la ville de New York font partie des 47 groupes concernés. Ils ont en commun d’avoir utilisé un logiciel de Microsoft, Power Apps, qui permet de créer facilement des sites internet et applications mobiles d’interaction avec le public.
Par exemple, si une institution a besoin de mettre rapidement en place un portail de prise de rendez-vous pour des vaccins, ce service du géant informatique fournit aussi bien la façade publique que la gestion des données. Mais jusqu’en juin 2021, la configuration du logiciel par défaut n’assurait pas de façon adéquate la protection de certaines données – le problème se situant au niveau de la configuration des API OData (Open Data Protocol) – expliquent les chercheurs d’UpGuard. “Grâce à nos recherches, Microsoft a depuis modifié les portails de Power Apps“, précisent-ils.
Pas une vulnérabilité logicielle mais…
Le groupe a aussi indiqué qu’il informait systématiquement ses clients quand de potentiels risques de fuites étaient identifiés, pour qu’ils puissent y remédier.
Pour Upaguard, “Bien que nous comprenions (et acceptions) la position de Microsoft selon laquelle le problème ici n’est pas strictement une vulnérabilité logicielle, il s’agit d’un problème de plate-forme qui nécessite des modifications du code du produit et devrait donc être inclus dans le même flux de travail que les vulnérabilités.”
Microsoft Power Apps permet de créer des applications de business intelligence « low code » hébergées dans le Cloud. Les portails Power Apps sont un moyen de créer un site Web public qui donne aux utilisateurs internes et externes un accès aux données.
Juliette Paoli avec AFP