(AFP) – La société de capital-investissement basée à Londres Novalpina, propriétaire de la société israélienne NSO au centre d’un scandale d’écoutes, va être dissoute, indiquent mardi Les Echos.
“Le fonds qui détient trois participations (à savoir) NSO, les laboratoires français X.O et les casinos Olympic Entertainment va lui être géré en extinction par un gérant international tiers qui sera formellement désigné dans les prochaines semaines“, indique une source proche de la société, citée par le quotidien économique sur son site.
Novalpina avait racheté en 2019 NSO, connue pour son logiciel espion Pegasus, au coeur d’un scandale mondial d’espionnage. Il aurait permis d’espionner les numéros d’au moins 180 journalistes, 85 militants des droits de l’Homme ou encore de 14 chefs d’Etat dont le président français Emmanuel Macron – ce que NSO réfute.
La dissolution de Novalpina a été officiellement décidée pour mettre fin à une “guerre interne” entre dirigeants de la société londonienne, selon un proche cité par Les Echos. Mais “le scandale des écoutes a pu sonner comme l’alerte de trop“, ajoute le journal, alors que la société était sous la pression des ONG depuis longtemps.
Sollicité mardi soir par l’AFP, Novalpina n’avait pas réagi dans l’immédiat.