Les spécialistes du développement, de l’infrastructure, du décisionnel et d’autres spécialités IT ont-ils apprécié télétravailler ? Le cabinet de recrutement Fed IT en a interrogé 226 entre mars et avril 2021 pour connaître leur avis.
Oui, ils sont une majorité, 65 %, à le dire : télétravailler constitue un véritable avantage. La raison principale ? Le confort lié aux transports, à la flexibilité des horaires et au temps passé avec la famille (44 %). 27 % estiment que leur poste ne nécessite pas de présence physique quotidienne sur site (voir illustration ci-dessus).
Parmi ceux qui n’apprécient pas le télétravail, soit 14 % des répondants, 37 % craignent un empiètement du professionnel sur la sphère privée, quand près d’un tiers (29 %) revendique le besoin de sociabilisation. Ils sont aussi 14 % à dire que leur lieu de vie n’est pas adapté au télétravail.
Le télétravail voué à perdurer
Alors que le travail à distance était peu répandu avant la crise, 85 % des répondants déclarent aujourd’hui travailler depuis leur domicile au moins 1 fois par semaine. Avant la crise, seuls 7 % pratiquaient le télétravail 3 fois par semaine, alors qu’ils sont aujourd’hui 17 % dans ce cas. Près de la moitié des personnes interrogées (44 %) est même en télétravail à plein temps. La crise sanitaire a donc eu un effet catalyseur sur le télétravail, en augmentant le nombre de jours autorisés des entreprises le pratiquant peu.
Plus des trois quarts des répondants (77 %) souhaitent conserver leur nouveau rythme de télétravail même après la crise sanitaire. Parmi ceux qui ne le souhaitent pas, il faut noter que près de la moitié (45 %) est en télétravail à temps plein depuis le début de la crise. Globalement le rythme idéal semble être entre 1 et 3 jours de télétravail par semaine, selon plus de la moitié des personnes interrogées (57 %). 29 % optent pour les 3 jours, 28 % pour 1 à 2 jours.
« Le télétravail est apprécié par les professionnels de l’IT. Cependant ils expriment aussi le besoin de trouver le bon équilibre afin de garder une vie sociale et la dissociation vie privée/vie professionnelle pour, in fine, préserver leur bien-être » explique Thomas Carlier, manager de Fed IT. « C’est une donnée importante que les entreprises doivent prendre en compte » conclut-il.