Selon le quotidien Les Echos, Atos envisagerait de se séparer d’activités historiques, car la SSII souhaite se développer encore davantage sur le digital.
Atos publiait le 20 avril ses ventes du premier trimestre 2021. Et la SSII a été déstabilisée en bourse alors que ses commissaires au compte ont émis des réserves sur la comptabilité de deux entités américaines du groupe. Selon ZoneBourse, Atos “a perdu pas loin de la moitié (45%) de sa valeur depuis son sommet 2017, plombé par une activité décevante et une série de tâtonnements stratégiques“. Solutions Numériques vous a parlé à ce propos, début février, de l’abandon du rachat de l’américain DXC Technology.
Les résultats du premier trimestre sont effectivement en baisse de 1,9% à taux de change constants par rapport au début d’année 2020, à 2,7 milliards d’euros. Dorénavant, Atos souhaite miser sur ses activités Digital, Cloud, Sécurité et Décarbonation, qui représentent 51 % du chiffre d’affaires, et sont en augmentation (46 % sur l’ensemble de l’année dernière). Le directeur général d’Atos, Elie Girard, a indiqué hier souhaiter générer d’ici à 2025 65 % de ses recettes sur ce type d’offres. Et, au passage, il envisage de se séparer d’activités historiques, sans donner davantage de détails.
“Nous ne sommes pas assez vu par les marchés comme un acteur du digital“, a souligné Elie Girard.
Atos vient d’annoncer trois acquisitions pour se renforcer dans le numérique, la cybersécurité et le Big Data, avec Cryptovision (cryptographie), Ipsotek (analyse vidéo avec IA) et Processia (gestion du cycle de vie des produits), des « segments stratégiques » définis par le groupe pour accélérer « sa transformation ».
