Python prend de l’avance après des années de concurrence étroite avec Java. Cette progression peut être expliquée par l’utilisation croissante des applications Python dans les data sciences et le machine learning.
Cette utilisation s’ajoute à celle, traditionnelle, dans le développement web et le back-end. C’est, en tout cas, l’analyse que fait Malt, une plateforme de freelancing IT, dans sa dernière étude “Malt Tech Trends 2021” qui sort aujourd’hui et s’intéresse aux tendances dans l’IT, et notamment aux langages de programmation.
TypeScript, de son côté, est récemment devenu l’un des 10 meilleurs langages de programmation. Lancé par Microsoft en 2012, TypeScript était déjà populaire en raison de sa flexibilité et de sa compatibilité avec les langages existants, mais sa visibilité auprès de nombreux développeurs front-end a été renforcée en 2016 lorsqu’il a été adopté par le très populaire framework Angular de Google, indique Malt. “De plus, un intérêt croissant pour Les langages « fortement typés » contribuent à la croissance de TypeScript. Enfin, la popularité croissante du TypeScript de Microsoft est en partie dû à l’utilisation généralisée de Visual Studio de Microsoft Code, maintenant l’éditeur de code source incontournable pour de nombreuses communautés.”
Scala, qui a été largement utilisé il y a quelques années, en particulier pour les data sciences, ne l’est plus aujourd’hui, abandonné non seulement par les data scientists mais aussi par les développeurs back-end. Scala s’effondre et passe sous la barre des 5 % d’utilisation. “Kotlin semble progressivement devenir le leader des langages fonctionnels fonctionnant sur JVM (machine virtuelle Java). La popularité croissante de Kotlin s’explique en partie par l’importance croissante du marché mobile”, explique Malt.
Quant à Objective-C, le principal langage hérité d’Apple, Malt indique clairement : “Il est en voie d’extinction“, remplacé par Swift, sorti en 2014. Il devient le langage de référence pour les développeurs de applications iOS natives, en partie à cause de sa rapidité.
L’étude met aussi en évidence la montée en puissance des plateformes No-code / Low-code “qui simplifient la création de prototypes permettant de tester de nouveaux produits sans la participation de spécialistes de la technologie.” Lire à ce sujet notra analyse Bientôt, tous Citizen Developer ? dans notre dernier numéro