Les derniers modèles de la gamme de disques durs SSD XLR8 de PNY offrent des performances élevées et assurent une dissipation thermique optimale. Ils visent les usages intensifs en productivité comme les contenus 4K et 8K.
PNY annonce la disponibilité de deux nouveaux disques SSD PNY XLR8, les CS3140 M.2 NVMe Gen4x4. Optimisés pour le dernier protocole NVMe Gen 4.0, ces modèles offrent composent désormais le haut de gamme du portefeuille SSD de la marque. Les CS3140 visent les usages intensifs en taux de transfert qui améliorent la productivité. Des plateformes qui s’accordent avec les besoins des créateurs de contenu 4K et 8K, les utilisateurs d’applications très gourmandes en bande passante comme les bases de données et le traitement des données, l’analytique et la data visualisation, ainsi que les joueurs.
Les CS3140 proposent des vitesses séquentielles allant jusqu’à 7 500 Mo/s en lecture et jusqu’à 6 850 Mo/s en écriture. Grâce à un processus de fabrication à 12 nanomètres, ils offrent également une meilleure efficacité énergétique, essentielle pour les ordinateurs portables, tout en générant moins de chaleur. Les deux modèles sont disponibles en deux versions : une sans dissipateur thermique pour les ordinateurs portables et de bureau ayant des contraintes d’espace et une version avec un dissipateur thermique en aluminium extrudé de 45 grammes.
Huit ailettes verticales individuelles offrent une plus grande surface de dissipation thermique tout en optimisant le flux d’air. Les spécifications du modèle, outre une interface PCIe 4.0 compatible NVMe 1.4, est un format M.2 2280. PNY propose deux capacités : 1 To (environ 240 € TTC sans dissipateur, 275 € TTC avec dissipateur) et 2 To (environ 408 € TTC sans dissipateur et 431 € TTC avec dissipateur).
Un écosystème PCIe 4.0 assez restreint
Les contrôleurs PCIe 4.0 font partie d’une chaîne de traitement informatique dont l’écosystème peine à se mettre en place. Une chaîne qui va des processeurs aux périphériques internes, supports de stockage et cartes graphiques en tête, en passant par les chipsets. Les fabricants et les fondeurs complètent cette chaîne de traitement chacun à son rythme. Pour l’heure, c’est l’écosystème d’AMD qui offre le plus de possibilités d’équipement en PCIe 4.0. AMD s’est montré le plus volontariste avec toute une famille de processeurs Ryzen compatibles, ainsi que des chipsets.
Intel est assez en retard sur le train PCIe 4.0. Le fondeur vient tout juste d’annoncer la nouvelle génération de processeurs, Intel Rocket Lake-S (i5, i7 et i9), qui supporte cette version de PCIe. Le modèle présenté récemment, le i9-11900K, propose 20 voies PCIe 4.0 (16 voies pour les graphiques et 4 voies pour le stockage). Dans un environnement PCIe 4.0 aussi complexe et raréfié, l’utilisation de périphériques à cette norme nécessite la mise à jour de la plateforme pour les prendre en charge.
Mourad Krim