La 5G est plus sécurisée que la 4G, « car cette notion a été prise en compte dès la conception du réseau. Nous avons beaucoup travaillé pour sécuriser chacune des interfaces, avec l’Anssi par exemple, et pour s’assurer que chaque point d’accès réseaux soit contrôlé et propose du chiffrement, car c’est une demande des clients et de l’industrie » explique Gilbert Marciano, directeur Marketing de Nokia en France.
La sécurité des données avait été moins bien gérée au début du lancement de la 4G. Du coup, on a vu fleurir des systèmes propriétaires pour l’IoT qui ont abouti à la création de réseaux privés (ex : LoRa et Sigfox), dont l’intérêt est remis en cause par la 5G.
La 5G est moins énergivore que la 4G
… et possède une meilleure efficacité spectrale. La 5G est déjà, sur le papier, deux fois plus efficace énergétiquement que la 4G à son lancement. En effet, elle est la première norme mobile intégrant l’optimisation de la consommation énergétique dès sa conception. Ainsi, les antennes 5G ne s’activent qu’à la demande et ne transmettent qu’en direction des terminaux qui en ont besoin, au moment où ils en ont besoin.
Nokia explique que la technologie MIMO (Multiple-Input Multiple-Output) réorganise l’accès au réseau mobile grâce à des faisceaux plus fins, davantage orientés vers les utilisateurs et parce qu’une concentration des équipements promet une meilleure efficacité énergétique. D’ailleurs, selon Orange, sa consommation d’énergie en 5G est plus faible que s’il devait moderniser son réseau 4G pour transporter la même quantité de données.
Sur le papier, l’efficacité spectrale de la 5G est aussi 10x supérieure à celle de la 4G. Surtout dans la bande des 3,5 GHz. Mais il faut fortement densifier les réseaux pour atteindre un taux de couverture et de services équivalents à la 4G. Selon Tactis100, il faudrait tripler le nombre de pylônes 5G à 3,5 GHz pour obtenir une couverture équivalente à celle de la 4G. Cette densification n’est pas nécessaire pour la bande des 700 MHz.