Créer des applications sans écrire une ligne de code (ou presque), c’est possible. Les solutions No-Code ou Low-Code seront de plus en plus présentes dans les entreprises en 2021, avec une rupture entre les classiques et les modernes…
D’ici 2023, selon Gartner, la moitié des entreprises auront intégré une plateforme de type Low-Code dans leur système d’information. L’idée est de donner aux DSI les moyens de faire face au manque de développeurs et de fournir aux experts métiers les outils pour créer leurs propres solutions.
Pionnier du Low-Code en France, Thomas Repolt, co-fondateur de Simplicité Software, souligne le niveau de maturité atteint par les solutions du marché : « Le Low-Code existe depuis 2014, mais les entreprises ne l’adoptent en masse que depuis 2 à 3 ans et nous avons été rejoints par des acteurs issus de multiples autres secteurs.» Salesforce, ServiceNow et Microsoft avec PowerApps et des éditeurs venus du BPM, comme Appian et Pega, ne jurent plus que par le No-Code. « 2021 se présente sous les meilleurs auspices car le Low-Code fait désormais partie du schéma directeur de bon nombre de grandes entreprises » ajoute Thomas Repolt.
En mars, Microsoft a annoncé un nouveau langage de programmation open source et Low-Code, basé sur Microsoft Excel : Microsoft Power Fx. Si ces grands éditeurs se battent pour conquérir les DSI, une myriade de pure players Internet visent les startuppers. Ce sont les Wix, Webflow pour créer des sites Web, AppSheet, Glide et Dalo et Bubble pour les applications et encore Airtable pour manipuler les données.
Une nouvelle génération de solutions venues du Web
Ces services en ligne visent non plus les DSI, mais les utilisateurs métiers. Thomas Croc, co-fondateur de Cube, la 1re agence française positionnée “Low-Code” souligne : « L’atout du Low-Code, c’est que la technologie est mature et peut être confiée aux métiers bien plus facilement que par le passé. Elle va décharger la DSI de tous ces projets métiers. » Pour le fondateur de Cube, après une formation, les métiers peuvent être indépendants et autonomes. « Les métiers peuvent être indépendants, y compris sur des lancements de projets, ce qui n’était pas possible par le passé car on ne peut s’improviser développeur du jour au lendemain » estime Thomas Croc. Il ajoute : « Le Low-Code peut aujourd’hui répondre à une large gamme de projets, depuis le lancement de produits d’une startup à des projets plus “corporates” où une entreprise va vouloir digitaliser un process qui nécessitait beaucoup de traitements manuels et de manipulations sous Excel. » Pour le créateur de Cube, en 2021 les concepts de Low-Code Factory et de Citizen Developer vont se diffuser de plus en plus largement dans les entreprises.
