Accueil Formation Création de l'école 42, l'Epitech réagit et rappelle son rôle de précurseur

Création de l'école 42, l'Epitech réagit et rappelle son rôle de précurseur

Nous annoncions le 26 mars la création de l’Ecole « 42 », par le directeur-fondateur de l’Epitech, Nicolas Sadirac, et deux de ses adjoints de l’Epitech, Kwame Yamgnane et Florian Bucher, initiative  financée par Xavier Niel, de Illiad (Free).

La réaction du groupe Ionis, qui exploite Epita et Epitech ne s’est pas faite attendre. Un fair-play teinté d’ironie ressort de leur communiqué de presse. Fabrice Bardèche, vice-président exécutif de IONIS Education Group, commente ainsi  la désertion de ses cadres et la création du concurrent :

« Nous sommes ravis de découvrir cette belle initiative. Nous voulons ainsi rappeler que les innovations présentées sont en place dans nos écoles depuis de nombreuses années. Nous souhaitons une belle réussite à Nicolas Sadirac (EPITA promo 1992), Kwame Yamgnane (EPITA  promo 2001) et Florian Bucher (Epitech promo 2006) dans cette aventure capitalistique qu'ils abordent avec le beau et solide bagage acquis dans nos écoles, en tant qu'étudiants puis cadres. 

 

 L'initiative annoncée aujourd'hui et son financement par le mécénat de Xavier Niel, confirme l'importance que les NTIC doivent prendre dans l'enseignement supérieur. Nous sommes heureux de constater que les principes fondamentaux de cette formation ont été créés et mis en place au sein de l'EPITA et d'Epitech depuis très longtemps et qu'ils sont repris dans ce projet, reconnaissance de la modernité pédagogique de nos écoles » 

Le  communiqué poursuit :

« Le domaine du numérique et des nouvelles technologies manque cruellement de nouveaux talents. IONIS Education Group s'inscrit dans cette problématique depuis près de 20 ans avec la reprise de l'EPITA en 1994, la création d'Epitech en 1999, la création de l'ETNA en 2004, la création avec ZUPdeCO de Web@cademie en 2010, la création de SUP'Internet en 2011 et l'annonce en février 2013 de la Prep'ETNA, formation post-bac en deux ans, gratuite et solidaire, ouverte à 250 jeunes sur critères académiques et sociaux. » 

Jean Kaminsky