Après une premier trimestre jugé décevant, en raison d'un recul de 1% de son bénéfice net au premier trimestre, à 3,0 milliards de dollars, Big Blue s'apprêterait à présenter un plan social prévoyant la suppression de 1.200 à 1.400 postes en France, soit près de 14% des effectifs, de source syndicale.
Pierry Poquet, délégué central Unsa, le premier syndicat au sein du groupe, a précisé “On perd environ 500 personnes par an. Il y a quinze ans, nous étions 26.000“, a-t-il déploré.
Christian Berveglieri, secrétaire du CCE et représentant de la CFE-CGC, deuxième syndicat d'IBM, a souligné que si le plan était biennal et que bien conçu, ce plan pourrait éviter des licenciements. Il estime en effet que si les suppressions de postes étaient réparties de façon équilibrée entre 2013 et 2014, elles pourraient se faire sans plan social, via un plan de départs volontaires et la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences.
Tout en ajoutant : “ce n'est pas une bonne nouvelle et c'est beaucoup […] si ce plan se confirme, il faut qu'IBM précise comment on pourra fonctionner avec autant d'emplois en moins.