30 nouveaux font leur entrée dans la seconde édition des French Tech 120 et Next 40, qui classe les startups françaises les plus prometteuses.
Dans le Next40, qui fait partie du FT 120, on retrouve les licornes françaises, non-cotées et valorisées plus d’un milliard de dollars, ainsi que les startups ayant réalisé une levée de fonds supérieure à 100 millions d’euros sur les trois dernières années. S’y ajoutent des jeunes pousses sélectionnées sur le montant de leurs levées de fonds sur les trois dernières années, leurs chiffres d’affaires supérieur à cinq millions d’euros pour le dernier exercice et une croissance annuelle moyenne d’au moins 30 % sur les trois derniers exercices. Bref, la sélection est avant tout basée sur des critères de performance économique. Parmi les autres startups du FT 120, qui ont leur siège social en France, on en notera 7 des régions, contre 4 en 2020.
Industrie, secteur de la santé Fintech et “cleantech-mobility” sont, dans l’ordre, représentatif des secteurs récompensés, avec un total de près de 37 500 salariés, dont 26 000 en France, chiffre supérieur à celui de l’année dernière (17 700). En 2020, elles ont créé 10 000 nouveaux emplois, soit presque la moitié de la totalité des créations nettes d’emplois dans le secteur du numérique. Malgré le ralentissement économique, elles prévoient de créer 10 000 emplois en 2021, soit un taux de création net d’emplois direct de 25 %.
Des emplois et de l’argent
Le chiffre d’affaires cumulé de la promotion 2021 est de 8,85 Mds€ pour 2019, soit une augmentation de 55 % depuis 2017. Les 120 startups de la nouvelle promotion ont levé 3 Mds€ à elles seules (soit plus de la moitié des levées de l’année).
C’est le 8 février que Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance, et Cédric O, secrétaire d’État chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques, ont dévoilé les 120 startups de l’édition 2021. Le ministre de l’Economie a d’ailleurs indiqué à l’occasion de cette annonce : “Les startups sont un atout considérable pour la France et pour la réussite de notre pays au XXIè siècle. Implantées dans tous les territoires, elles sont stratégiques pour notre économie et vitales pour la souveraineté technologique française. C’est pourquoi plus de 7Mds€ seront alloués au secteur numérique dans le cadre du plan de relance dont 3,7Mds€ seront spécifiquement fléchés vers le développement des startups et des technologies numériques stratégiques telles que la cybersécurité, le Cloud, le quantique ou encore l’intelligence artificielle. Pour rester dans la course technologique, la France doit continuer à aider ses startups à se financer, à attirer les talents et à innover.”
Au-delà de ces aspects économiques, le gouvernement regrette qu’il existe si peu de diversité et de mixité : on ne trouve que 7 femmes CEO ou fondatrices. Quant à la diversité… elle est quasi inexistante. “Nos startups sont encore trop souvent fondées et adressées à des trentenaires parisiens issus des grandes écoles. Le secteur du numérique est celui qui recrute le plus et dont la capacité de transformation sociétale est la plus radicale. Il est impératif que la French Tech soit à l’image de notre société ; c’est pourquoi j’ai demandé à la promotion 2021 de s’engager pour renforcer la diversité et la mixité de leurs équipes“, a ainsi souligné Cédric O.