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Pour Stephan Gillich, directeur HPC Europe/ Moyen-Orient/Afrique d’Intel, “si un petascale est le top aujourd’hui, la prochaine étape sera l’exascale (NdR : 10 puissance 18 opérations par seconde).” Selon notre confrère américain Computerworld, ce serait pour 2018. En France, le laboratoire de recherche Exascale a été lancé fin 2010 au sein de l’Université de Versailles. Il a été créé grâce au Commissariat à l’Energie Atomique (CEA), au GENCI (Grand Equipement National de Calcul Intensif), à Intel et à l’Université de Versailles Saint-Quentin. Pour Michel Masella, de la Direction des Sciences du Vivant du CEA, la puissance de calcul Exascale pourrait aider à prédire la structure des protéines et simuler près de cent mille tests de médicaments par jour, alors que la capacité actuelle se compte en centaines. Intel fait ainsi partie d’une communauté HPC, collaborant avec des laboratoires, explique M. Gillich : “il y a plus de processeurs et plus de coeurs dans les clusters. Il faut donc effectuer des recherches en matière de réduction de la consommation d’énergie et de résilience des systèmes.” Intel travaille sur l’amélioration de ses processeurs multicoeurs, notamment sur la microarchitecture Sandy Bridge des processeurs, plus efficace, lancée cette année. HP déclare également investir pour les dix prochaines années. Il travaille dans ses laboratoires de recherche sur la capacité, avec un nouveau produit, le Memristor (pour memory resistor), à la densité extrême (de nombreux terabytes par cm2), rapide et consommant peu d’énergie. Il travaille aussi sur la photonique, l’utilisation de liens optiques entre les composants pour atteindre des bandes passantes très élevées, pour une meilleure efficacité énergétique.