Parmi les entreprises victimes d’une attaque par rançongiciel, 27 % ont choisi de verser la somme demandée, ce qui a rapporté aux hackers la somme moyenne de 1,1 million de dollars par entreprise, selon une étude de Vanson Bourne menée pour CrowdStrike.
L’étude a été menée auprès de 2 200 décideurs et professionnels de la sécurité informatique aux États-Unis, au Royaume-Uni, en France, en Allemagne, en Espagne, en Italie, aux Pays-Bas, au Moyen-Orient, en Inde, au Japon, à Singapour et en Australie, dans les principaux secteurs industriels. et selon les données collectées, les attaques par rançongiciel se sont avérées particulièrement efficaces. Plus de la moitié (56 %) des entreprises interrogées déclarent avoir subi une attaque par ransomware l’année dernière. Ce qui, évidemment, inquiètent les experts en cybersécurité du monde entier. UNe inquiétude renforcée par la hausse des attaques par rançongiciel provoquée par la pandémie de Covid-19.
Parmi les entreprises victimes d’une attaque par rançongiciel, 27 % ont choisi de verser la somme demandée, pour retrouver leurs données. Ce qui a rapporté aux hackers la somme moyenne de 1,1 million de dollars par entreprise.
La région Asie-Pacifique est la plus fortement touchée : elle verse le montant moyen le plus élevé, à savoir 1,18 million de dollars. Viennent ensuite les régions EMEA avec 1,06 million de dollars et les États-Unis avec 0,99 million de dollars.
Les entreprises craignent avant tout les cyberattaques
parrainées par des États-nations
- Les inquiétudes concernant les États-nations n’ont cessé de croître, 63 % des experts en cybersécurité estiment que les États-nations constituent l’un des principaux risques en matière de cybercriminalité. Ce chiffre est en augmentation régulière depuis 2018 (54 %) et 2019 (59 %).
- 88 % des personnes interrogées craignent que les tensions internationales croissantes telles que la guerre commerciale que se livrent les États-Unis et la Chine entraînent une augmentation considérable des cybermenaces pour les entreprises.
- Environ 40 % des professionnels de la sécurité informatique sont convaincus qu’une cyberattaque lancée par un État-nation contre leur entreprise serait motivée par la quête de renseignements (44 %) ou par la volonté de tirer parti des vulnérabilités induites par le Covid-19 (47 %).