Désormais placé en seconde position du marché professionnel des réseaux sans fil, entre Cisco et HP (selon Dell’Oro), Aruba vient justement de lancer une solution complète de gestion des accès aux applications d’entreprise depuis les tablettes et smartphones apportés par les salariés. Baptisée AMDAC (Aruba Mobile Device Access Control), cette offre permet de dresser des listes applicatives, blanches et noires, afin de restreindre l’usage à certains services -le web et la messagerie par exemple-, depuis les terminaux mobiles. Le logiciel AirWave propose une surveillance fondée sur la gestion d’identités ainsi qu’une administration complète des flottes de portables et de leurs points d’accès. La corrélation des données de l’infrastructure câblée et des bornes sans fil réduit les faux positifs, tandis que la détection et la prévention d’intrusions bénéficient d’un module de protection spécifique aux liens radios ; ce dernier s’avère capable d’identifier et de neutraliser une borne grise, c’est-à-dire qui ne serait pas déployée par le service informatique mais par un simple stagiaire par exemple. Désormais, l’administrateur doit surveiller des équipements et machines physiques et virtuels tout en vérifiant les réplications qui prennent place entre plusieurs sites. La console d’administration fournit, dans cette optique, une vision globale au niveau du datacenter et pas seulement une vue de ses segments locaux. “L’important, avec la virtualisation et l’intégration du poste de travail sur la chaîne de distribution du datacenter, c’est surtout la maîtrise de la sécurité à la fois dans le monde physique et virtuel, avec une orchestration entre les deux”, confirme Jean-Marc Uzé.
Des accès limités selon le terminal
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