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Main d’œuvre flexible : 56 % des entreprises vont augmenter les budgets technologiques

Plus de 8 salariés sur 10 (82%) devraient reprendre le travail dans 12 à 18 mois, indique une étude menée par Vanson Bourne en mai pour Xerox*. En prévision d’un retour au bureau, les entreprises investissent dans de nouvelles ressources pour soutenir une main d’œuvre travaillant à la fois à distance et au bureau : 56 % prévoient d’augmenter les budgets technologiques et 34% d’accélérer leur transformation numérique.

« Il ne fait aucun doute que la pandémie COVID-19 a changé notre façon de travailler, mais nos recherches ont montré qu’au fil du temps, de nombreuses entreprises prévoient de réintégrer la plupart de leurs employés dans un environnement de bureau. Cela peut être dû à diverses raisons, notamment la communication, la rapidité de la prise de décision et le développement des talents », a déclaré Steve Bandrowczak, président et directeur des opérations de Xerox. « Dans le même temps, l’arrêt soudain et l’environnement de travail hybride ont révélé des déficits technologiques qui nécessitent des investissements nouveaux ou supplémentaires dans les mois à venir. »

Réintégration des employés au bureau, mais persistance du travail à distance 

Avant que les exigences relatives au travail à domicile ne soient imposées, 33 % des personnes interrogées déclaraient que la sécurité des réseaux/données et le respect de la vie privée étaient leur principale préoccupation dans le télétravail. 24 % citaient la productivité des employés et 16 % l’infrastructure technologique. Ces préoccupations, associées à la conviction de 95 % des personnes interrogées que la communication en présentiel est importante pour le développement personnel et l’évaluation des talents, indiquent que le travail à distance généralisé ne remplacera sans doute pas les espaces de travail plus traditionnels.

Cependant, maintenant que les entreprises sont plus à l’aise avec le travail à distance, les attitudes et les politiques des dirigeants et des décideurs informatiques changent. Parmi les pays interrogés, les États-Unis sont les plus susceptibles d’avoir une plus grande confiance dans le travail à distance (86 %), suivis par le Royaume-Uni (80 %), l’Allemagne (80 %), le Canada (77 %) et la France (75 %). En outre, 58 % prévoient de modifier leur politique de travail à distance au cours de l’année prochaine, ce qui souligne la nécessité pour les entreprises de soutenir une main-d’œuvre hybride.

Des lacunes technologiques à combler

La transition rapide vers le travail à distance a été difficile pour la plupart des entreprises, seules 28 % d’entre elles déclarent être parfaitement préparées et 29 % citent la technologie comme leur principal point faible. Parmi les pays interrogés, la France est le pays le moins bien préparé à une transition soudaine vers le travail à distance, tandis que les États-Unis sont les mieux préparés. En ce qui concerne la technologie, les participants ont déclaré que leurs principaux défis étaient l’assistance informatique à distance (35 %), les solutions de flux de travail inadéquates (27 %), le manque d’outils de communication et de collaboration (22 %) et le manque de solutions Cloud (10 %). 85 % des responsables ont déclaré que l’accessibilité et la facilité d’utilisation de leurs imprimantes de bureau leur avaient manquées, les personnes interrogées aux Etats-Unis étant celles à qui elles ont le plus manquées (93 %), suivis par les Allemands (92 %) et les Français (91 %).s.

En raison des lacunes technologiques révélées par la présence d’une main-d’œuvre majoritairement à distance, 70 % des décideurs informatiques dans le monde réévaluent leurs dépenses budgétaires, les entreprises investissant davantage dans les ressources technologiques à distance (55 %) ou dans un mélange de ressources à distance et de ressources internes (40 %). En raison de la pandémie, les entreprises privilégient également les investissements dans les logiciels Cloud (65 %), l’informatique à distance (63 %), l’assistance et les logiciels de collaboration (52 %).

Le matériel, tel que les ordinateurs portables et les imprimantes, est une autre considération importante, en particulier pour les entreprises basées en France, 22 % des participants à l’enquête le citant comme le besoin le plus important en matière de technologie, de productivité et d’expérience professionnelle globale.

 

 

*L’enquête a été menée par la société de recherche indépendante Vanson Bourne en mai 2020 auprès de 600 personnes aux États-Unis, au Canada, au Royaume-Uni, en Allemagne et en France. Les participants comprenaient des décideurs informatiques, tous issus d’organisations de plus de 500 employés dans divers secteurs.