Une étude de CrowdStrike, un spécialiste américain de la protection des endpoints connectés au Cloud, donne ce chiffre : 52 % des répondants déclarent que leur employeur ne leur a pas donné de formations supplémentaires contre les menaces lorsqu’ils étaient à la maison, alors que plus de la moitié d’entre eux utilisaient leurs appareils personnels pour travailler à domicile.
Il est justement intéressant de noter à ce sujet que les employés travaillant pour de grandes entreprises sont, on le comprend aisément, plus susceptibles d’être dotés de terminaux professionnels que ceux des PME (68 % contre 38 %). Pourtant la proportion de salariés de grandes entreprises (55 %) et de PME (56 %) qui ont utilisé leurs appareils personnels est quasiment identique. Alors les risques sont-ils identiques ? On apportera cette nuance : à regarder les chiffres dans le détail, les salariés des grandes entreprises ont bénéficié de formations supplémentaires, à 68 %, sur les risques liés au télétravail (s’assurer d’être sur un réseau Wifi sécurisé, apprendre à identifier les tentatives d’hameçonnage par e-mail, les escroqueries en ligne, les liens compromis, etc.), contre 30 % seulement des PME et 59 % dans les entreprises de taille intermédiaire.
Au total, 37 % des répondants pensent tout de même que leur entreprise est plus susceptible de faire plus qu’auparavant l’objet d’une forme grave de cybercriminalité dans le cadre d’une situation telle que le coronavirus.