Alors que ses entrepôts français sont fermés depuis le 16 avril dernier, Amazon France a demandé, le 30 avril, le chômage partiel pour ses six sites fermés, soit 10 000 salariés, contraint par la justice à réduire ses activités sous peine d’amende.
Il s’est fait retoquer par le ministère du Travail. “La récente décision de la Cour d’appel de Versailles a évidemment eu un impact sur notre activité en France (…). Dans ce cadre, nous avons également sollicité une aide, comme ont pu en bénéficier d’autres entreprises en France”, a précisé la direction d’Amazon dans un mail. Le refus du ministère du travail est lié au fait que la fermeture des sites n’est pas liée à une baisse d’activité mais à une décision de justice.
La Cour de Versailles a demandé au groupe de procéder à une évaluation des risques liés au coronavirus au sein de l’entreprise et de réduire son activité, sous astreinte de 100 000 euros par infraction constatée. Une décision de justice qui confirmait celle du tribunal de Nanterre.
Le géant américain du commerce en ligne a annoncé lundi qu’il voulait prolonger la fermeture de ses entrepôts en France jusqu’au vendredi 8 mai inclus.