- Les atouts du management au féminin
- Travail collaboratif : un duo M-Files - Hubshare présenté au salon Documation
- Travail collaboratif : un duo M-Files - Hubshare présenté au salon Documation
- Travail collaboratif : un duo M-Files - Hubshare présenté au salon Documation
- Le Gouvernement investit 250 M€ dans 3 appels à projets pour renforcer la filière cybersécurité en France
- cedric-o-fic-2021
L’économie numérique est peu visible dans les préoccupations du Parti Socialiste. Fleur Pellerin, responsable du pôle économie numérique de l’équipe de François Hollande, fort occupée à tweeter, n’a pas donné suite à nos demandes d’informations. Tout comme les équipes de Jean-Luc Mélenchon et de Marine Le Pen. Toutefois, à une réunion du Syntec sur les enjeux numériques de la présidentielle, en février, Fleur Pellerin a déclaré qu’il fallait “modifier le crédit impôt recherche pour en faire bénéficier l’aval de la recherche et les entreprises innovantes de façon plus élargie.” Elle souhaite renforcer les fonds d’incubation universitaire et les fonds pour créer des clusters, structurer le capital-développement et promouvoir les partenariats dans la filière numérique. Et développer l’enseignement multimédia au lycée. Le site de campagne francoishollande.fr reste néanmoins pauvre sur le sujet de l’économie numérique. Pourtant, en juin 2011, avant les primaires, le Parti Socialiste avait dévoilé son programme numérique dans son projet, en six points, dont le troisième était le soutien aux entreprises innovantes, avec plusieurs mesures. François Hollande a rencontré Jack Dorsey, le fondateur de Twitter le 14 mars (l’autre François a fait de même le lendemain), insistant sur “l’importance de la transition numérique pour la réindustrialisation en estimant que l’exemple de Twitter démontre que l’Internet n’a pas besoin d’être “civilisé”, surveillé ou filtré.” Fleur Pellerin, comme François Bayrou, a rencontré les dirigeants de Dailymotion. Cédric Tournay, Pdg de la plate-forme française de vidéos en ligne regrette : “le PS est plus concerné par la politique citoyenne numérique et Hadopi que par l’économie numérique.”