Kaspersky a imaginé un dispositif d’empreinte digitale artificielle intégré dans une bague, un prototype pour protéger notre identité numérique, alors que l’usage de la biométrie pour s’authentifier se répand.
Les données biométriques, empreintes digitales, d’iris et reconnaissance faciale, sont aujourd’hui utilisées pour débloquer téléphones, ordinateurs et parfois même pour accéder à des bâtiments. Mais une fois perdues ou compromises, elles le sont pour toujours, car elles sont uniques. Partant de ce constat, Kaspersky a imaginé une bague qui intègre une empreinte digitale artificielle en impression 3D, qui peut être utilisée pour s’authentifier, pour débloquer son téléphone et d’autres systèmes requérant une empreinte digitale. Contrairement à une empreinte digitale réelle, celle-ci peut être changée et réinitialisée.
« Cette bague n’est pas une solution miracle mais simplement l’une des multiples options que l’on pourrait explorer pour résoudre les problèmes de sécurité liés à l’usage de la biométrie, explique dans un communiqué Marco Preuss, directeur Europe de l’Equipe Globale de Recherche et d’Analyse de Kaspersky. Une solution pérenne impliquera forcément la création d’outils de mesure et de technologies qui garantiront la protection de l’identité de chaque individu. Elle n’existe pas encore et pour être honnête, les discussions concernant la protection des données biométriques sont loin d’être aussi avancées qu’elles devraient l’être »