L’abondance de services mobiles sert-elle vraiment le développeur et l'utilisateur de smartphone ? Avec plus d’un million d’apps dans leur boutique en ligne, Google et Apple compliquent le choix des utilisateurs. Ils diluent aussi les succès potentiels des développeurs.
L’internaute mobile ne fait plus le tri lui-même en furetant sur les boutiques en ligne. Il s’en remet, de plus en plus souvent, aux avis publiés par des connaissances, sur les réseaux sociaux, à la publicité et aux moteurs capables de lui recommander de nouveaux services innovants.
Même la meilleure des applications mobiles risque donc de passer inaperçue, à présent.
D’autant que l’utilisateur mobile se tourne en priorité vers les applications gratuites. D’ici à 2017, 94,5% des téléchargements concerneront des logiciels délivrés gratuitement, prévoit le Gartner.
A cet horizon, les systèmes Android, iOS et Windows auront gagné des parts de marché. Cependant, le navigateur web offrira davantage d’applications évoluées, de services HTML5 standards et compatibles avec tous les terminaux mobiles.
Le risque de cloisonnement des programmeurs dans une approche technologique ou une autre subsiste toutefois, les environnements dits neutres proposant fréquemment des options commerciales.