Philippe Benoit,
directeur du projet Satawad chez Veolia
La multinationale française profite d’un projet global de décommissionnement de ses infrastructures on premise pour abandonner ses serveurs d’impression disséminés sur 4 000 sites à travers le monde.
Veolia poursuit un programme de transformation IT initié à la mi-2015 dans lequel le volet poste de travail tient une place importante. Baptisé Satawad pour Secure at anytime from anywhere from anydevice, ce volet utilisateur vise à accélérer le développement d’outils collaboratifs et de mobilité mis à disposition des salariés de Veolia. « Notre projet de transformation de l’environnement du poste de travail contribue à positionner la DSI comme partenaire numérique de l’ensemble des métiers du groupe. Nous transformons l’environnement de travail des collaborateurs pour le rendre collaboratif et mobile, sécurisé et réduire nos coûts financiers et notre impact environnemental », indique Philippe Benoit, directeur du projet Satawad chez Veolia. Avant le lancement du projet, sur les 80 000 collaborateurs Veolia connectés au SI, seulement 6 000 disposaient d’un dispositif d’accès mobile. Aujourd’hui, 130 000 salariés sont connectés et 50 000 disposent d’un terminal mobile. Ils utilisent désormais la suite collaborative de Google, et, pour beaucoup, également les Chromebook du géant californien. Le stockage des fichiers s’effectue dans le Cloud, les applications sont accessibles au format web, l’administration des postes est centralisée… Veolia s’est constitué sa propre digital workplace.
Unifier la politique d’impression
Les ressources d’impression sont elles aussi concernées par la nouvelle organisation. « Les systèmes d’impression font partie intégrante des infrastructures locales que nous cherchons à supprimer sur nos 4000 sites à travers le monde. Nous visons d’abord des gains financiers et souhaitons aussi améliorer la sécurité du cycle de vie de l’information de groupe. Plus de serveur à maintenir en condition opérationnelle et à mettre à jour, nous réduisons non seulement nos coûts mais aussi notre empreinte environnementale », souligne Philippe Benoit. La suppression des serveurs d’impression locaux représente aussi l’opportunité de se séparer de matériel vieillissant dont l’entretien ne garantit plus la sécurité de l’information. Dans le Cloud, les serveurs virtuels permettent d’unifier la politique d’impression.
Simplification de l’administration et sécurité accrue
Pour déterminer la solution print as a service capable de s’intégrer avec tous les types de terminaux de ses collaborateurs, Véolia a débuté par un pilote sur son siège d’Aubervilliers auprès de 1000 collaborateurs et mis en concurrence plusieurs fabricants. Lexmark a été retenu. « Nous bénéficions des gains naturels du Saas, de paiement à l’usage, mais aussi de déploiement et d’administration simplifiés. La solution s’est intégrée dans l’authentification groupe de manière transparente pour les utilisateurs », constate Philippe Benoit. Dans le Cloud, la gestion des identités est d’autant plus sécurisée et simplifiée qu’elle n’exige plus de connexion au référentiel utilisateur de l’entreprise mais une authentification SSO (single sign-on). « Le procédé évite ainsi de grossir l’Active Directory par des applications locales qui s’y connecteraient, de conserver ses performances générales et bien évidemment d’offrir une bien meilleure expérience utilisateur en ne requérant qu’un seul identifiant et mot de passe pour l’ensemble des applications », souligne Karl Trouillon, responsable des services Cloud chez Lexmark. Les salariés du siège de Veolia ont été les premiers à bénéficier de l’approche Satawad. À la fin de l’année, ce sera le cas des 130 000 collaborateurs du groupe.