Onepoint, qui accompagne les entreprises dans leur transformation, de la stratégie à l’exécution technologique, a choisi une organisation “bottom-up”, bannissant tout organisation pyramidale, et mise sur l’écoute des collaborateurs.
Rentable depuis sa création en 2002, la société, présente dans 14 pays (Pays-Bas, Belgique, France, Luxembourg, Australie, Canada, États-Unis et Tunisie…), réalise un chiffre d’affaires de 300 millions d’euros. Elle va investir 100 millions d’euros dans un campus au cœur du quartier d’affaires de Bordeaux. A cette occasion, Solutions Numériques a rencontré Matthieu Fouquet, le DRH du groupe, dans ses locaux parisiens près du Trocadéro.
Logements et formations dans le futur campus
Le futur campus bordelais doit ouvrir en 2021. « Situé près de la gare de Bordeaux dans un bâtiment éco responsable de 30 000 m2, il remplacera nos locaux bordelais actuels, confie Matthieu Fouquet, le DRH du groupe. Il comprendra des espaces dédiés à nos clients et des logements pour certains de nos collaborateurs. Il aura aussi une activité de formation grâce à un partenariat avec des écoles d’ingénieurs et de commerce, afin d’attirer les talents et de les recruter ensuite. Nous comptons également créer une activité de certification sur des métiers du numérique pour des profils plus séniors ».
500 recrutement prévus
Dans la seule région sud-ouest où elle est implantée à Bordeaux (300 salariés) et à Toulouse, l’entreprise a prévu de recruter 50 salariés d’ici décembre 2019 et 80 l’année prochaine : des développeurs, des architectes d’application front/back, des testeurs automaticiens… C’est également à Bordeaux que se trouve son centre de R&D né il y a un an. Ses recherches sont très axées sur l’intelligence artificielle et sur l’organisation adaptée à l’IA. Onepoint a embauché 750 personnes ces 18 derniers mois et compte 2 300 salariés en France (Paris, Bordeaux, Toulouse, Lyon, Nantes) et à l’international. « Nous prévoyons 500 recrutements sur la fin de cette année et le début de 2020 dans des profils très variés, tech aussi bien que consultants, dont 80 % en France », chiffre Matthieu Fouquet. Les clients de Onepoint sont les services de l’Etat et, pour 70 %, les entreprises du CAC 40. Parmi eux, BNP Paribas, Le Crédit Agricole, SFR, Orange, Engie, EDF, Total, Renault, Nissan, Les Galeries Lafayette et le groupe Barrière.
Trois niveaux hiérarchiques seulement
Désirant favoriser l’épanouissement individuel et collectif de ses salariés, Onepoint a banni le concept d’une organisation pyramidale « top down ». « Nous avons seulement trois niveaux hiérarchiques, explique Matthieu Fouquet. Les partners (codirigeants), les leaders (managers) et les associates (consultants). Onepoint n’est pas organisé en directions et en « business units » mais en communautés d’expertise et communautés sectorielles (métier), ajoute-t-il. Nos collaborateurs peuvent choisir de s’affilier à plusieurs communautés en fonction de leur business, leurs expériences et leurs envies. Ainsi, ils ne se trouvent jamais dans un seul écosystème et une seule relation managériale ».
Des « feed back » réguliers
Dans la même optique, Onepoint a arrêté les entretiens annuels d’évaluation et les a remplacés par des « feed back » réguliers qui impliquent les trois niveaux. Ses locaux parisiens de 4 000 m2 sont à l’image de ses méthodes, qui se veulent agiles et collaboratives : une salle de détente avec billard et TV, une vaste cuisine partagée, le petit déjeuner offert tous les matins, de larges espaces ouverts, des espaces et bureaux plus « confidentiels », une salle de sport, des cours de salsa et d’abdos, et, cerise sur le gâteau, un grand “rooftop” avec vue imprenable sur la Tour Eiffel.
Auteur : Patricia Dreidemy