« Un petit pas pour l’homme, un bond de géant pour l’humanité » : qui peut oublier cette phrase, lancée par Neil Armstrong alors qu’il posait le pied sur la Lune le 21 juillet 1969 ? Elle est parvenue à la Terre grâce à un casque spécialement équipé.
Depuis 1962, l’aviation américaine utilisait un casque de Plantronics, une société créée un an auparavant par deux pilotes de ligne en Californie. C’est ce modèle, le MS50, qui a servi de base pour équiper Neil Armstrong lors de la mission Apollo 11 et qui a permis au monde entier d’entendre sa célèbre phrase. Il aura fallu néanmoins l’adapter. Ce qui fut fait en 11 jours, selon le fabricant.
Une série de défis à relever
Plusieurs défis sont à relever par les ingénieurs de Plantronics. Il faut d’abord s’assurer que le casque n’aura pas de défaillances, et qu’il n’en provoque pas lui-même sur d’autres équipements. Ainsi, pour que la perte d’un micro ou d’un écouteur n’affecte pas la mission, le casque comporte deux écouteurs et deux microphones flexibles montés sur perche. De quoi assurer une redondance opérationnelle. Plantronics doit aussi éliminer tout risque d’étincelle pouvant provenir d’un dysfonctionnement des microphones, afin d’éviter toute réaction dangereuse à bord dû au taux d’oxygène élevé.