Le Salesforce World Tour Paris s’est déroulé jeudi 27 juin, à la Porte de Versailles. Présentation des services de Salesforce, de son écosystème, de ses clients… L’occasion de rappeler les nouveautés du géant du CRM.
Alexandre Dayon , President et Chief Strategy Officer, pouvait être satisfait de ce salon annuel qui a fait un carton plein, avec 14 000 visiteurs inscrits, alors que la société a annoncé récemment de nouvelles offres. D’abord Customer 360, destiné à donner une vision client 360, avec une solution de gestion centralisée des données clients (CDP) des applications Salesforce et tierces avec un ID unique. Elle devrait être disponible en novembre. Ensuite, Commerce Page Designer, une fonctionnalité low-code de création et de gestion de sites d’e-commerce, intégrée à Salesforce Commerce Cloud. Mais aussi Salesforce Blockchain, une plateforme de développement low-code offrant aux organisations la possibilité de partager des jeux de données vérifiées et distribuées sur un réseau de partenaires et de tiers de confiance. En mai dernier, Salesforce annonçait aussi des améliorations à sa plateforme d’intelligence marketing Datorama – désormais intégrée à Salesforce Marketing Cloud – avec le lancement de Datorama Marketplace. Sur cette place de marché, les développeurs peuvent créer des applications auxquelles les spécialistes marketing accèdent via la plateforme Datorama.
Exploiter les données, les comprendre, les analyser
Le géant du CRM vient surtout de racheter le spécialiste de la Business Intelligence Tableau – pour 15,7 milliards de dollars – dont la plateforme d’analyse permettra d’exploiter les données de l’ensemble des activités de l’entreprise. En attendant la finalisation définitive du rachat, Salesforce reste bouche cousue et ne souhaite pas donner davantage de précisions. Alexandre Dayon est plus bavard sur MuleSoft, racheté en 2018 et qui offre aux entreprises la possibilité d’interconnecter n’importe quelles applications, sources de données ou appareils dans le Cloud de leur choix ou en interne. Exploiter les données, les comprendre, les analyser, voilà “le nouveau rôle des CEO », qu’il rencontre par centaine depuis qu’il est devenu Chief Strategy Manager, indique le responsable lors d’une conférence de presse sur place. Le problème n’est pas la technologie, mais comment l’utiliser, explique le dirigeant, qui met en avant les atouts de simplicité, de vélocité, de sécurité et de conformité de Salesforce. il met aussi l’accent sur l’écosystème de Salesforce, car “nous ne faisons pas tout nous-mêmes ». Le mot d’ordre reste le même : seuls comptent les clients et leur satisfaction. Car ce sont eux qui “définissent une marque” aujourd’hui, à commencer par ceux de Salesforce lui-même que le géant appellent “trailblazers”. C’est bien à une communauté qu’il faut vendre, en la comprenant, et avec des outils qui font parler les données entre elles. A Salesforce de faire fonctionner tout cela techniquement.