Le datacenter est évalué par ses clients sur des critères de haute disponibilité, de connectivité et de réactivité. Mais de nouvelles exigences apparaissent, qui concernent la gestion des équipes en charge des premiers gestes techniques : “Les prospects nous interrogent maintenant sur notre organisation humaine et sur les éléments de certification de nos ingénieurs. Dans nos 26 centres européens, nous offrons la plus haute combinaison possible d’engagements d’améliorations, via le respect du code de bonne conduite des datacenters, défini par l’Union Européenne, ainsi qu’au travers des normes ISO 9001 (gestion de la qualité), 14001 (de l’environnement), 27001 (de la sécurité du système d’informations) et de l’Ohsas 18001 (hygiène, santé et sécurité au travail). Cela garantit aux collaborateurs et aux clients un environnement sain, disposant d’habilitations électriques et contrôlé régulièrement par plusieurs audits”, observe Stéphane Duproz, le Directeur Général de Telecity, avant de rappeler que Condorcet, datacenter bâti en 2010, a été distingué pour sa qualité architecturale et ses avancées sur l’environnement. En fonction de l’investisseur, le modèle d’évaluation de la ren tabilité du datacenter diffère. Les sociétés issues de l’immobilier planifient des loyers sur le long terme ou bien elles prévoient une gestion fine, une tarification en temps réel, semblable à la vente de sièges dans le transport aérien. Ce modèle – baptisé ‘immobilier numérique’ – se heurterait à celui du marché de la colocation, plus restreint et caractérisé par des contrats à plus courts termes. Le défi de l’investisseur consiste à rentabiliser son investissement (de l’ordre de 10 Millions d’Euros) sur une période de 5 à 6 ans. Or, un datacenter implique des coûts d’électricité et de personnels, au-delà des investissements fonciers. “Heureusement, les clients du datacenter restent souvent fidèles. Pour l’investisseur, le datacenter est toujours vu comme un moyen de fidéliser des clients, d’accueillir des stations de base d’opérateurs, ou de gérer des risques semblables à ceux des autres marchés informatiques”, compare l’analyste.
De nouvelles métriques d'évaluation
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