La commission spéciale de l’Assemblée nationale sur la loi PACTE a donné mercredi un nouveau feu vert à la privatisation d’Aéroports de Paris (ADP) avant l’examen du texte en nouvelle lecture dans l’hémicycle.
Le produit des cessions d’actifs d’ADP, l’un des principaux groupes aéroportuaires mondiaux, doit notamment servir à financer des projets innovants dans les nouvelles technologies.
En première lecture, début octobre, l’Assemblée nationale avait déjà autorisé la privatisation du groupe aéroportuaire, au grand dam de l’opposition qui avait dénoncé une atteinte au patrimoine national. Mais le Sénat s’y est opposé début février au terme d’un débat houleux en invoquant des arguments économiques autant que des questions de souveraineté ou de sécurité. Le texte, dont la commission spéciale a rétabli ce mercredi les principales dispositions tout en conservant certaines garanties apportées par le Sénat,
sera examiné en nouvelle lecture à partir du 13 mars dans l’hémicycle.
“Ce qui est stratégique pour nous, c’est de financer les entreprises du XXIe siècle, l’intelligence artificielle, le stockage des données… pas celle du XXe siècle”, a lancé le ministre. “Nous ne vendons pas les bijoux de famille, nous finançons les futurs joyaux de la couronne“, a assuré Bruno Le Maire.
Auteur : La Rédaction avec AFP