C’est le nouvel et futur Eldorado…. celui qui doit faire exploser les compteurs des opérateurs ! Cette année , au Mobile World Congress de Barcelone, parmi les 2 400 exposants , et les 400 opérateurs mobiles, rares sont ceux qui ne prononcent pas 100 fois par jour le couple « 5G ».
On murmure à voix basse dans les allées de cette exposition géante du mobile qu’une recette miracle se cacherait derrière ces 2 lettres emblématiques des télécoms du futur. Les opérateurs vont ainsi pousser l’ensemble de leurs clients dans l’univers du digital, qu’ils soient particuliers ou entreprises. Comme le proclame Orange : « Nouveaux services, des réseaux plus puissants, plus rapides et plus intelligents, ainsi qu’une expérience client améliorée ». En fait on nous annonce la panacée…
Sous ces puces, fabriquées par le géant Qualcomm qui s’impose en maître de cérémonie de la 5G, se cache une redoutable et efficace technologie. Elle permet d’adresser à la fois entreprises ou particuliers voulant du haut débit que du bas débit. La puce 5G est un savant mélange de technologies LTE-M et NB-IoT.
Les ingénieurs de Qualcomm à l’esprit bien charpentés ont réussi à intégrer sur un même matériel les deux canaux de haut et bas débit. Une solution idéale pour un déploiement à grande échelle de l’Internet des objets (IoT).
D’ailleurs, l’organisateur du congrès – GSMA- l’annonçait en ouverture de la manifestation : le nombre de connexions IoT (cellulaires et non-cellulaires) triplera d’ici 2025 pour atteindre un nombre de 25 milliards de connexions.
L’opérateur Suédois Ericsson indique plus précisément que pour 2024 il y aurait 4,5 milliards de connexions en longue portée (4,1 avec le cellulaire 5G) et 17,8 milliards pour les connexions courte portée.
De multiples avantages qui seront importants en extérieur pour une communication en haut débit s’effectuant avec une plus faible consommation d’énergie. Avant de faire bouillir les marmites, elle n’a pas fini de faire couler beaucoup d’encre cette 5 G.
Auteur : Bruno de Latour
