Si la question de la sécurisation des données a longtemps été source de réticences des entreprises pour migrer vers le Cloud, la tendance s’est clairement inversée ces dernières années. Aujourd’hui la transformation digitale des entreprises est bien engagée, largement encouragée par la conception d’ERP nouvelle génération telle la nouvelle suite de SAP S4/HANA. La décision de migrer vers un ERP Cloud s’inscrit dès lors dans une réflexion plus large, qui mobilise bien plus que la seule DSI. Touchant à la stratégie plus globale de l’entreprise, elle répond aux exigences d’accélération des performances dans un contexte de réduction des coûts. Ce que le Cloud permet … Explications. Jean-Paul Alibert, président de T-Systems.
Améliorer les performances
Aujourd’hui, de nouvelles générations d’ERP Cloud prouvent leur capacité à garantir
d’énormes gains de productivité, en particulier en phase d’intégration des applicatifs et de
migration des données et même avec des infrastructures existantes. Dans le cas d’un Cloud
public en particulier, ces process peuvent être finalisés en un temps record, offrant des gains de temps considérables pour la DSI et les directions métiers. Par exemple, il est désormais possible de provisionner en 30’ une instance SAP opérée par un opérateur sur son Cloud Public.
Dans le cas de S4/Hana, SAP a su, en simplifiant le code, créer un ERP très puissant et
pourtant deux fois moins complexe que les versions antérieures.
S4/Hana, c’est aussi une solution in memory déployée dans le Cloud. Cette répartition
permet aux utilisateurs d’avoir accès à des serveurs de 1 à 32 To offrant une fluidité et une
instantanéité inégalées lors des requêtes. Grâce à ces gains de temps considérables, les
équipes gagnent en performance. Le Cloud agit dès lors comme un élément constitutif de
l’entreprise, une véritable « seconde peau » qui participe aux processus et à la vie de
l’entreprise.
Maîtriser son budget
L’un des principaux enjeux réside dans sa capacité à maîtriser les coûts liés au fonctionnement du back office. Choisir un ERP « Cloud compatible » est alors une vraie
décision stratégique pour l’entreprise. En évitant d’investir dans une infrastructure on
premise, réputée complexe et coûteuse pour l’intégration et la maintenance, elle réalise des économies substantielles en matière de ressources humaines et matérielles.
Dans le cas d’une entreprise qui connait des pics d’activités et doit malgré tout produire ses
résultats financiers, une plateforme de gestion flexible dans le Cloud offre en outre une
variabilité des coûts pour absorber ces pics. Car en effet, avec S4/Hana la demande d’espace en mémoire vive est élevée donc très chère.
Pour les entreprises ayant déjà réalisé des investissements importants en matière
d’infrastructure privée (dans ou hors les murs) et sont déjà clientes de la solution S4/Hana, une option réside dans le Cloud hybride qui fonctionne parfaitement, en particulier pour des
projets en Cloud public*. Par exemple, pour le cas des OIV (organismes d’importance vitale), certaines données sont confidentielles, il est compréhensible que ces organisations ne souhaitent pas les stocker hors les murs. En revanche, celles traitées par les logiciels de
gestion, souvent plus nombreuses, sont réputées moins sensibles ou régulées mais doivent
cependant être aussi très sécurisées. Les traiter sur un Cloud privé ou public protégé en
combinaison des solutions déjà existantes sur les infrastructures certifiées SAP permet de
développer toute la puissance du logiciel.
Une nouvelle alternative s’ouvre aussi aujourd’hui, avec le Cloud « On premise » fourni et opéré par un opérateur de Cloud, reliant les deux modèles.
Les éditeurs et spécialistes des logiciels ont vu les opportunités que représente le Cloud pour leurs clients. Ils ont peu à peu pris la position d’ambassadeurs pour cette technologie,
adaptant leurs stratégies commerciales. Rassurées par la fiabilité des modèles Cloud (privé,
public, hybride et même plus récemment multi-Cloud), les entreprises ont toutes les cartes
en main pour faire des choix réfléchis, planifier leur politique de digitalisation selon leur
rythme, au meilleur coût et en optimisant l’existant. Le contexte règlementaire européen
(RGPD,etc.) vient encourager ces prises de décisions stratégiques et garantir la pérennité de nombres d’entreprises, qui peuvent enfin amorcer le virage de la digitalisation avec plus de sérénité.
*Etude Deloitte 2017 Rapport de Deloitte basé sur l’étude publiée par WISPublisher SAP®insider d’avril, mai et juin 2017
