Obtention des consentements sur les sites Internet à l’heure du RGPD : une proportion infime de surfeurs va plus loin dans le paramétrage de son consentement.
C’est instructif : seulement 0,1% des utilisateurs visitent la page depuis laquelle ils peuvent activer ou désactiver les différents cookies. Et 0,07% consultent la page qui détaille comment modifier les paramètres d’acceptation dans le navigateur. C’est ce que révèle le premier Baromètre de la Privacy lancé par l’éditeur Commanders Act, basé sur le comportement de plus de 10 millions de visiteurs sur 16 sites de secteurs métiers variés : finance, média, industrie, distribution, voyage ou encore énergie.
“De façon générale, la taille du bandeau de consentement, la couleur, le positionnement, la police, mais également le mode de collecte, strict [NDLR : le visiteur ne peut accéder au contenu du site tant qu’il n’a pas formellement donné son accord] ou soft… sont autant de critères qui vont déterminer les actions des internautes, mais dans tous les cas, comme dans la « vie réelle », la première impression est la seule qui compte”, relève le rapport. Il précise : “Hormis dans les situations de recueil de consentement strict, l’utilisateur visualise en moyenne 1,8 fois le message de consentement avant de prendre une décision. Aucune variation de cette moyenne ne s’observe selon la décision finale (opt in ou opt out) ou le mécanisme de consentement mis en œuvre (strict, soft ou super soft)“,
Autrement dit, l’utilisateur arrête son choix dès la première visualisation de la bannière ou du pop in de consentement. Et va rarement plus loin dans le paramétrage de son consentement…