Aujourd’hui, même avec des résultats meilleurs que ceux des garçons au baccalauréat et dans toutes les filières de l’enseignement supérieur, les filles qui se dirigent vers des filières scientifiques et technologiques sont encore très minoritaires. SUP’Internet, une école supérieure privée formant aux métiers de l’Internet, annonce tirer son épingle du jeu, essentiellement dans le Web design et le Web marketing.
Alors que la promo 2014 comptait 18 % d’étudiantes, l’école anticipe 43 % d’étudiantes au sein de la promos 2019. Essentiellement dans le Web design, qui s’accapare 61 % des formées, le Web marketing (31%) et le Web development (20%). La promo 2020 en comptera la même proportion, indique-t-elle, avec une nette progression des étudiantes dans le Web marketing (50%) et une baisse dans le Web development (13%). Avec un diplôme en Web design, les étudiantes deviennent selon l’école, se basant sur ses propres enquêtes, directrice artistique, product designer et dirigeante d’entreprise ou de structure. Dans le Web marketing, elles occupent des postes de traffic manager, manager de projet Web et directrice du social media. Des postes de lead developer, front-end developer et manager de projet Web ont parti des top 3 des métiers exercés par les femmes diplômées en Web development.
Pour arriver à ces résultats, SUP’Internet met en place différentes actions, par exemple des projets inter-spécialités, favorisant la mixité des compétences et des profils masculins / féminins) ou encore des manifestations comme le workshop international sur le Framework Vue.JS par VueVixens, gratuit pour les femmes et ouvert au grand public. L’école assure réalisé quotidiennement “un réel travail sur la féminisation des métiers et des personnalités” dans tous les contenus diffusés par SUP’Internet, et à augmenter le nombre d’intervenantes et enseignantes.