Les Français sont les plus convaincus de la valeur ajoutée de l’intelligence artificielle pour accroître la personnalisation de leur expérience d’achat, selon une étude mondiale. Mais pas pour tout !
48 % des répondants à l’étude annuelle « Gênant ou plaisant » de RichRelevance, un spécialiste de l’expérience client personnalisée, considèrent que l’IA présente une valeur ajoutée pour eux, les français étant les plus convaincus pour 53 %. Mais gare, toutes les innovations sur leur expérience d’achat en magasin ne sont pas perçues positivement.
Les Français apprécient, pour plus de la moitié d’entre eux, les écrans digitaux/ miroirs présentant des informations complémentaires en magasin (55%), la reconnaissance vocale pour chercher des produits sur mobile (54 %), des applications mobiles pour afficher des informations produits, des vidéos et signaler où sont situés les articles souhaités (51%). Utiliser leur empreinte digitale pour payer leur articles et obtenir une livraison à domicile automatique ou chausser des lunettes de réalité virtuelle simulant leurs déplacements dans les allées semblent également des bonnes idées (respectivement pour 45 % et 43 % d’entre eux).
Mais plusieurs innovations les rebutent. Pas question que les détaillants sachent quand ils sont payés pour se voir proposer des affaires intéressantes. Les Français sont 57 % à rejeter cette possibilité. Capter leur état émotionnel pour adapter l’expérience d’achat ? Pas question non plus pour 53 % d’entre eux. Trop intrusif. Tout comme la présence d’assistants vocaux (Amazon, Alexa, Google Home) qui fonctionnent en permanence à domicile pour écouter et proposer des informations/ produits personnalisés basés sur leurs conversations (50 % de rejet). Etre ciblé sur mobile par des publicités avec des offres en fonction de la localisation et proximité avec certaines boutiques leur déplait également (48 %) tout comme être identifié par la reconnaissance faciale comme client fidèle pour relayer leurs préférences au vendeur en magasin (43 %).
Qu’en conclure ? Que les Français sont visiblement attirés par les innovations pratiques qui leur laissent le choix final. Pas par les autres.