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Etude – La fonction finance privilégie la dématérialisation du processus P2P

Selon le baromètre Future of Finance, l’automatisation du processus P2P est le levier privilégié de digitalisation de la fonction finance.

Pour opérer sa transformation digitale, la fonction finance privilégie la dématérialisation du processus P2P, selon les résultats de l’étude menée par Itesoft/ Losam auprès de 107 organisations, représentées à 78 % par des entreprises de plus de 1 000 salariés. 27 % des sondés sont déjà équipés (plus fort taux d’équipement de l’étude) et 57 % des répondants déclarent un projet en cours ou à moyen terme (plus fort taux de projets d’équipement). Il s’agit donc du principal levier d’optimisation de la fonction finance identifié par les organisations.

Numérisation des factures en tête

Parmi les outils qu’utilisent les organisations qui ont déjà franchi le pas de la dématérialisation de leur processus P2P, la numérisation des factures arrive en tête des pratiques des directions financières (67 %), suivi de près par l’usage d’outils servant au traitement métier de la facture (workflow de validation pour 61 % des répondants, automatisation de l’imputation pour 58 % et fonction de rapprochement automatique factures-commandes-réceptions pour 53 %). Au-delà du traitement de la facture, on retrouve 51 % de digitalisation du traitement des demandes d’achats. « Il est intéressant de noter que suite aux évolutions réglementaires et normatives – piste d’qudit Ffiable, copie fiable, Factur-X – l’échange de factures par e-mail est désormais une réalité pour 38 % des sondés », constate Eric Brétéché, Product Marketing Manager d’Itesoft.

Productivité, pilotage et fiabilité des processus

Ce dynamisme des projets de dématérialisation du processus P2P semble parfaitement en ligne avec les enjeux de la fonction finance. En effet, confrontés à des enjeux de performances majeurs, les 3 attentes prioritaires de la fonction finance sont aujourd’hui de gagner en productivité (97 %), d’améliorer le reporting et l’aide à la décision (94 %) et de fiabiliser leur données et leur processus (93 %).

Les enjeux réglementaires ne sont pas à négliger pour autant. Ainsi 70 % des sondés souhaitent s’appuyer sur les nouvelles technologies à leur disposition pour maîtriser parfaitement leurs délais de paiement et éviter ainsi les sanctions financières ainsi que l’impact négatif sur l’image de leur organisation (« name&shame »).

L’IA et la Blockchain : nouveaux sujets de veille de la fonction finance

Si l’intelligence artificielle et la blockchain sont encore très peu utilisées (1 % de mise en œuvre de l’IA, 5 % pour la blockchain), les attentes envers ces technologies sont très élevées. En effet, 69 % des directions financières sont en veille sur l’IA et 50 % sur les apports que pourrait avoir la blockchain en matière de sécurisation des transactions.


Pour Eric Brétéché, ces tendances sont révélatrices du rôle précurseur de la fonction finance en matière de transformation digitale : « Souvent à l’initiative des premiers projets de dématérialisation dans l’entreprise, le directeur financier est devenu un exemple à suivre pour les autres directions. Il a pris conscience de son nouveau rôle clé dans la transformation digitale de son organisation. Cette étude en témoigne : l’appétence de la fonction finance pour la digitalisation ne cesse de croître. »

 

Auteur : Pierre Saire