Le document hybride s’appuie sur un procédé qui consiste à encoder les informations structurantes d’un document, voire le document entier, sous la forme d’un code 2D. Celui-ci se matérialise sur la feuille par une zone d’images créant un algorithme. A la différence d’un code à barres, composé de barres noires de différentes largeurs, un code 2D est en général constitué de carrés ou de rectangles noirs et blancs. Il contient une information codée, créée par un générateur et caractérisée par des éléments graphiques que peuvent déchiffrer des logiciels appropriés de lecture. Les codes 2D peuvent être ouverts (publics), cryptés (ce qui nécessite un logiciel de lecture particulier) ou propriétaires (ils requièrent également un logiciel de lecture propriétaire). Le Datamatrix est le code 2D le plus répandu en Europe. Le QR Code est quant à lui plutôt utilisé en Asie. A chaque message correspond un graphisme unique et plus les données à faire passer sont nombreuses plus le code peut prendre de la place sur la feuille. C’est pourquoi il est souvent réduit à sa plus simple expression lorsque la mise en page des documents est rigide. Mais ces codes 2D restituent une information faiblement structurée. On leur préfère le système d’écriture numérique Alphacode qui mêle polices de caractères, codes 2D et langages informatiques. Grâce à sa symbologie, l’Alphacode permet de transformer le document en un véritable objet communicant.
2D et Alphacode, les nouvelles dimensions du message codé
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